Bibliothèque Municipale de Pontarlier
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 La vie à Pontarlier

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2 participants
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Eldorach
Roi des cornichons



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MessageSujet: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyLun 27 Fév - 10:22

Eldorach

17 novembre 1453

Eldorach se promène dans les rues boueuses de Pontarlier. Hier la Franche Comté a subit de terribles orages, mais aujourd'hui le soleil a repris ses droits et irradie le coeur des villageois d'une chaleur bienveillante.

Pourtant il n'y a personne dans les rues comme si Pontarlier c'était endormie. Il n'y a pas cette agitation habituelle, les conducteurs d'attelage, les bucherons et leur fagots, notre cher prêtre qui salue en souriant toutes ses ouailles, les poules et les cochons qui voupent la route et les annonceurs publics, qui crient au moindre coin de rue les nouvelles du monde et les prophéties les plus terribles. Il y a tout juste quelques habitants pressés qui ne s'arrêtent pas pour regarder les placards sur les murs. Qu'est-ce qui se passe à Pontarlier?

Eldorach cherche des yeux les affichettes qu'il avait déposées à l'aube pour le concours des troubadours.

Quelle horreur! Elles ont disparues! Ce ne peut-être que l'oeuvre de la terrible police politique de l'Empereur. Eldorach ramasse les morceaux de son placard d'un air désolé et se dit que la censure ne va vraiment pas aider à rendre son sourire à Pontarlier.

Tristes puissants qui dans leurs tours d'argent oublient que les manants ont aussi besoin de s'amuser.

Panem and circensem....



petgaz


Petgaz poussa la porte de sa demeure et mit le pied dehors... plof... directement dans la boue... Pas de chance, il frotta sa chausse tant bien que mal avec des feuilles mortes et partit vers le marché de la ville.
Là il vit les bouchers s'égossiller pour vendre leur viande, les cultivateurs de maïs à peine visible derrière leur production. Il ricana... vraiment, on ne manquait de rien à Pontarlier.

Il passa devant un mur et vit les restes d'une affiche collés sur un mur. Il soupira et continua sa marche en se dirigeant vers la Mairie.



Eldorach


Eldorach est content de sa journée. Il semblerait que la vie ait repris ses droits à Pontarlier tout comme le soleil qui n'en finit plus de brûler. Eldorach a croisé Maurille en train de courir un couteau à la main après Abigael sa vache rebelle, Hades qui buttait patiemment ses pommes de terre, tylerDurden qui ramassait quelques salades, monsieur le maire, Zygomar, qui courait dans tous les sens flanqué de son adjoint monsieur Lanfeust.

A midi l'Antre des Anges était plein de monde, carrefour obligé de la demi journée. Depuis 5 heures du matin, la plupart des pontalissiens sont debout et il faut bien à un moment donné se donner un peu de plaisir et se réchauffer le corps. C'est donc la panse remplie et la tête chaude qu'Eldorach commençait son après midi.

Il opta tout d'abord pour une sieste là-bas sous le grand chêne de la place de la mairie de Pontarlier. Il regardait entre deux sommes les gens s'affairer. Et puis vint l'heure du travail, l'heure d'aller tremper l'hameçon et tirer quelques monstres écailleux de notre beau lac. Il espérait bien pêcher un jour le Poiscaille, le plus gros poisson du lac qui selon la légende mangeait les vierges insouciante qui s'approchaient trop prêt des berges. Enfin, eldorach était heureux en attendant que le menu fretin des bords du lac veuillent bien lui manger le bout de l'hameçon. Il était pauvre mais heureux et il retardait encore le jour de se courber dans un champs pour cogner quelques malheureux légumes.


mumu70


Mumu, après une dure journée à tondre ses moutons, quitte sa propriété et file à la taverne, histoire de boire un verre et d'avoir des nouvelles du coin.
Elle s'assoit au comptoir et commande un café (ben oui je peux être sérieuse).
Au bout d'un quart d'heure, personne. Mais, elle ne comprend pas, c'est bien l'heure de l'apéro. Mais, où sont-ils tous donc ?
Va-t-il falloir manifester à la mairie contre la morosité ?
Bon. Patron, une bière ...

chevalier_hades


hades rega l'heure sur son cadran solaire:11h30 il arreta de butte ses patate et fila dans sa taverne avec des cruche d'eau fraiche.il entra par la porte de service de l'antre des anges,possa ses cruche,prit un saucison sec et alla au bar.il prepa les aperitifs.en relevant les yeux il vit Mumu.il lui presenta ses hommage. tout dousement la taverne se remplise et les fûts se viderent.Hades alla a la cave et raporta des bouteuille,ils en place 1 par table et dit:

Hades:cher amis et clients,j'ai la joie et l'honneur de vous dire que le beaujolais nouveau est arrivé à Pontarlier,gouter le,c'est la maison qui regale!


Eldorach


Eldorach se lève en pleine forme et sort de l'Eglise de notre cher Tarquin. Il s'étire sur le pallier et se dit que de temps en temps une petite retraite loin des bars fait le plus grand bien. Il part guilleret vers le marché pour acheter son déjeuner. Il se dit que tout de même il fait bien froid pour un mois de novembre mais que se doit probablement être dû à son absence d'habits Il se dit que l'abbé du coin est sympa de fournir le gite et le couvert, mais il pourrait pas refiler des habits pour les pauvres comme lui.

Il arrive devant l'étal de Maurille et après de chaleureuses salutations, demande un bifteack bien saignant pour tremper dans sa tisane (c'est quand qu'ils nous ramènent du café des Amériques?). Eldorach fouille dans les poches de son caleçon. Panique! Ils sont où mes sous?!?
Eldorach s'apprête à appeler la garde pour signaler un terrible vol quand du fond de sa mémoire lui revient la soirée beaujolais. D'un coup tout devient clair, enfin presque.

Il s'est saoulé à l'Antre des Anges jusqu'à tomber du comptoir et ses deniers ont tout juste suffit à se payer une pousse-pousse pour rentrer chez lui. Il est tombé du pousse-pousse, le tireur aurait aimé le détrousser mais eldorach avait déjà tout bu. Enervé il l'a roué de coup de pied et l'a laissé ivre et souriant dans un fossé. Le lendemain Eldorach a mal aux côtes, à la tête et il se gratte partout, des bêtes ont dû le piquer. C'est alors que s'est passé une chose fantastique: un ange lui est apparu sur le bord du chemin, avec de la lumière blanche partout autour et un gros sourire sur les lèvres.

L'ange lui dit en rigolant : "Là t'as pris une belle rouste. T'es encore soul comme un cochon. Tu ferais bien d'aller t'la couler douce chez Tarquin pendant un temps, histoire de te faire oublier. M'étonnerais pas qu'un de ces quatre tu finisses une semaine en prison pour état d'ivresse agravée sur la voie publique. Là-bas tu ne boiras point, même à la messe".

Eldorach ne sais plus si l'Ange était bien réel mais il entend encore son petit rire dans la tête alors qu'il salue Maurille et se rend au Lac pour pêcher sa pitance


Eldorach




C'est avec de bien tout petits yeux qu'Eldorach se lève se matin. Il est 5 heures du matin, il fait un froid de canard à Orange (cette ville du Sud, pas loin du Rhône bénéficie d'un micro climat peu clément au mois de novembre) et Eldorach a faim. Le pain ça commence à bien faire. Il a une envie irrésistible de terrine de brochet à l'oseille. Alors la canne à pêche sur l'épaule il part conquérir le lac.

Assis sur un rocher, il contemple la beauté froide du joyau de Pontarlier, au-dessus duquel nage mollement une brume épaisse. Il distingue à peine la cime des arbres qui découpe le ciel comme le couteau du boucher dépèce une vache. Ca lui rappelle cette histoire qu'un troubadour lui a raconté, Les monstres du Lac Ness, dans laquelle une horde de goules marines surgissent des eaux pour s'abreuver du sang des habitants d'un paisible village de pêcheur, en poussant des grouaarg!!!, en agitant leurs griffes dans le vide et bavant comme des alcooliques.

Eldorach occupé à imiter les terribles bestioles n'avait pas vu arriver le messager qui arrivait dans son dos.
Il repris immédiatement une grande contenance en prenant la lettre et s'éclairci la gorge pour lire à haute voix sur un ton de ministre.
Arhrem... Monsieur le maire, vous fait mander dans l'instant pour venir vous occuper d'affaires de la plus haute importance... Aucun retard ne sera toléré... Je vous prie d'agréer...blablabla

Le messager ajoute sans attendre un petit message oral du maire:
Il m'a dit de vous dire: "Bouge toi le cul fiente de troll, Pontarlier n'attendra pas que tu finisses ta pinte."
Eldorach serait bein parti aussitôt sur son fidèle destrier, mais il en a pas, alors il se met à courir, incomparable athlète marathonien.


Eldorach


La ville était en effervescence. De petits groupes partout se formaient pour discuter du tragique procès intenté par le Conseil contre des patriotes. Eldorach, le visage durcit par le manque de sommeil, l'affliction et une farouche volonté, harranguait les foules toute la journée. Depuis deux jours il ne dormait plus. Il était hors de question de laisser le pouvoir dictatorial dicter sa volonté à la Franche Comté. L'heure était grâve.

Eldorach rentra donc dans sa petite demeure, sans même un regard pour sa canne pêche. Aujourd'hui il ne mangerait probablement pas, il n'avait pas faim. Il se rasa l'immense barbe qui trempait chaque soir dans les pichets de bières et mit ses plus beaux habits, ceux qu'Hadès lui aviait prêté. Il attacha à son veston le rameau d'olivier qu'il avait ramené autrefois du Languedoc, pris avec lui une petite balance dorée et s'en fut pour Dole, où ses bourreaux l'attendaient. Il ne laissera rien passer et s'exprimera d'une voir ferme et plein d'émotion au nom de la justice et de la liberté, au nom de tout ceux qui ont été et qui seront victime de l'arbitraire.

Il se savait dans son bon droit et il savait également que Dieu était avec lui. Il partit voir son ami Tarquin à l'Eglise


tritium



Tritium partait en direction du sud, pour retrouver sa femme...
Lorsqu'il pris le petit sentier vers la forêt, il se retourna une dernière fois vers la ville... Certaines personnes allaient beaucoup lui manquer... Mais sa femme aussi lui manquait.
à bientot Pontarlier... Sans doutes mes pas me ramèneront un jour jusqu'à vous


TylerDurden


TylerDuren se leva de bonne heure ce matin là. Ces légumes ne pouvait attendre et l'entrainement des Vouivres commencait tôt aujourd'hui.
Tout en binant son potager, il aperçu quelqu'un au loin, partant vers le Sud. C'était Tritium qui partait rejoinfre sa douce et tendre.

-Bonne route à toi Tritium !!! Et reviens nous vite !!!
Il fallait que Tritium revienne...TylerDurden n'avait pas encore digéré sa défaite au cours du combat de Lutte...

Rakovski



Jeudi 1er décembre 1453.

Jour nouveau d'un mois nouveau, Rakovski se lève de bonne heure ce matin, et du bon pied. Mais ce pied ne sait pas vers auelle direction le tirer, vers la mine (il y fait sombre), ou à la manifestation sur la place de la mairie (il y fait froid, un regard à travers les fentes des murs de ma chaumière me montre l'étincellant manteau de neige que nul gauret n'a encore sali de ses pataudes roulades et que nul fumant crottin de cheval de quelque fier chevalier n'a encore noirci.)

"Diantre et foutreclair, je préfererais aller à la taverne!"

Rakovski sort donc de sa masure fort de ce fameux compromis, mais des monticules blancs attirent son attention dans le jardin.

"Jésus Marie Joseph, mes laitues!!!"

Rakovski se jette alors sur ses laitues, et à 4 pattes dans la neige, entreprend, de les épousseter, de les réchauffer en leur soufflant dessus. Lorsqu'après une longue heure de soins attentifs, le vert leur revient enfin aux corolles, notre héros se retrouve rassénéré. "Qu'il aurait été pataud de perdre dès le premier jour les laitues que notre conseil m'a donné les droit de cultiver dans son infinie bonté!"

Mais durant cette action, la porte est restée ouverte, le feu dans l'âtre s'est éteint, et Rakovski a les doigts bleus d'avior trop gratté la neige.
S'ils venaient à geler, s'en serait fini de la carrière de Rakovski le ménestrel, le chantre de la contine urbaine. Vite vite, notre hypothermique court jusqu'à l'église ou il espère trouver un peu de chaleur.

Rakovski croise des flots de mineurs qui vont silencieux et mornes à la mine, mais il ne les voit même pas. Arrivant enfin sur le hall de l'église, il ouvre la porte précipitament, et qu'elle n'est pas sa surprise de voir l'église tout en deuil, elle qui devrait être si riante dans cette période de l'avent. Seuls l'âne et le bouf sont déjà dans la crèche mais eux aussi semblent tristes. Père Tarquin prie devant l'hôtel, agenouillé sous un tableau de notre bon pâpe. Quelques bougies brillent autour, tout est clair, notre pâpe est mort, une ère nouvelle se lève sur la chrétienté, tiens je vais boire à cette nouvelle. Après seulement j'irai à la manif, il est déjà trop tard pour partir à la mine, le contremaître risquerait de mal le prendre et je me paierais toutes les salles corvées.

Non c'est décidé, aujourd'hui ce sera steak et manif, et une binouze à la santé de notre pâpe.
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyLun 27 Fév - 10:27

Eldorach


Eldorach sifflote doucement en arrivant à Pontarlier. Ce week-end à la montagne lui a fait le plus grand bien et il revient le sac chargé de bouteilles d'alcool de plantes, de patés en tout genre et de mamelles de moutons farcies aux trompettes de la mort. A chaque pâs ça fait bilingbilingbiling et en passant devant la capitainerie, il a le temps d'apercevoir Rakovski qui passe sa tête par le plus grand des hasards naturellement. C'est d'ailleurs le hasard qui a placé dans le sillon d'Eldorach cette petite vingtaine d'habitants de Pontarlier qui le suivent religieusement, les bras ballant, un sourire béat aux lèvres et un filet de bave à la commissure (Eldorach ne veut pas balancer des noms, mais il croit reconaître au fond un certain Zygomar)

Il est heureux parce qu'il sait que dans sa propriété l'attend Cunegonde, sa brillante charolaise. Elle le saluera d'un meuh affectueux tandis qu'elle continuera à machonner calmement un pissenlit. Mais en arrivant, rien. SIlence, calme plat. Pas même le vrombissement des mouches qui doivent avoir fui vers les prisons de Rakovski. Et au détour de la maison l'impensable ,l'inimaginable... LEs quatre fers à l'air Cunégonde contemplait le ciel. Elle était toute dure et une peu bleue le froid avait dû la tuée. Eldorach se jette sur ses pis et pleure tout son soul. Puis il essaie vainement de la réanimer à l'aide d'une bouteille d'alcool de plantes qu'il sacrifie. Mais rien n'y fait Cunégonde est morte. Eldorach ne partirais plus jamais à la montagne ou alors il n'élèverais plus de vaches sans avoir un moyen de communication viable avec elles, tous les jours, même le week-end.


Rakovski

Devant tant de pleurs, Rakovski n'y tient plus, et s'approchant en boitant de la clôture, une larme à l'oeil, tend une laitue à Eldorach.

_Tiens mon ami, moi aussi j'étais à la montagne ce Week end mais moi j'ai eu beaucoup de chance, alors je te dois bien ça :
à l'annonce du vol des petits pains des mineurs je me suis hâté, j'ai abbatu un sapin, l'ai taillé, j'y ai accroché mes pieds et ai essayé de glisser jusqu'à la vallée. Malheureusement j'ai croisé une sorte de troll qui courait derrière un dahut, je l'ai évité mais là j'ai du faire une embardée pour éviter un savant du comté qui regardait des perce neige, ma glissade m'a amené jusqu'à une cascade où jolie donzelle à poil prenait sa douche. Je n'arrive pas à m'arrêter alors je siffle, tu vois, j'étais admiratif et beh tu me crois où pas, elle se change en dragon et essaie de m'attaquer! Il était là en l'air, il crachait des jets de flamme, et moi je louvoyais entre les sapins, à un moment, il prnd un rocher et essaie de me bombarder, le roc tombe juste devant moi mais s'enfonce dans la neige, je ne peux l'éviter et pfouuuu, il fait tremplin, je m'envole, je passe juste devant la gueule du dragon (interloqué je précise), alors, n'écoutant que mon courage, je sors mon arme de service et lui assène un coup de plat sur le museau, ce qui a pour effet de l'assomer. Et tandis que je retombe le dragon qui a perdu le contrôle fonce vers le flan de montagne où il finit par s'encastrer dans une grosse explosion qu'on a entendu jusqu'à Vesoul! Moi en retombant je me suis luxé le genou, mais une gentille bergère me l'a soigné, de même qu'elle m'a réconforté de mes aventures par une chaleureuse et sensuelle sollicitude.

Enfin tout ça pour dire que en arrivant chez moi, surprise, 5 laitues m'attendaient, toutes vertes dans la neige étincelantes, laors même que j'avais 3 jours de retard sur la cueillette. C'est pas génial. Alors devant une chance si insolente, j'ai pensé qu'il était bon de t'en faire profier, tiens, prends cette laitue, et viens, je te paie un coup à la taverne du peuple...

ilton

Comme chaque jour je traverse le village soit pour aller au marché, à la pêche, à la mairie, enfin je me ballade je profite de ma matinée pour papoter avec tout le monde, j'adore les petites nouvelles fraîches. Surtout les histoires de taverne, l'état dans lequel elle nous laisse nous ferais parfois faire n'importe quoi......

Sur le chemin du retour je passe devant chez Eldorach, personne dans la cour, peut être n'est-il pas encore revenu, j'ai oui dire qu'il était parti à la montagne ces jours derniers. Puis le voici qui apparait à l'angle de sa maison, mais il n'a pas l'air très jovial, lui qui d'habitude est plein de vie.

Bonjour Eldo, de retour alors ? Mais pourquoi cette mine triste, que t'arrive t'il ? Ton voyage s'est mal passé ?

non pas le voyage mais ce que je trouve à mon retour, Cunégonde est morte, je n'ai pu être là à temps et personne pour me relayer.

Devant le désarroi d'Eldorach, je me dirige droit vers la mairie pour rencontrer Zygomar. Comment se fait t'il que l'on ne puisse trouver une solution à de telle situation. On sacrifie du temps et de l'argent pour élever un animal.

Bonjour Zygomar peux tu nous rappeler à quoi sert le gardiennage des animaux et pourquoi il n'est pas activé à la mairie, j'ai un trou de mémoire, normal hier soir j'étais encore (et oui) à la taverne et bien sûre l'alcool a encore vidée quelque case mémoire...........



zygomar

Zygomar sors du rang pour repondre à Ilton.

Et bien trés chère je vois là une question rétorique! tu sais parfaitement que le gardienage des animaux sert à eviter de pareilles choses, les betes sont nourris durant l'absence de leur propriétaire. Alors pourquoi n'est il pas actif? simple il n'est pas rentable en cette periode, à savoir qu'il coute à la mairie 200 écus par semaine, hors en ce moment les eleveurs en voyage, il n'y en a pas beaucoup, mais comptez sur moi pour le mettre en place durant la periode des fetes de fin d'année, il sera j'en suis sur trés utile à tous ceux qui se rendront voir leur famille au bout de la France (enfin si je suis réélu).

Zygomar retourne dans le rang pour avoir sa part de binouse...

Ilton

Merci pour votre rapidité de réponse Monsieur le Maire et je pense que vous allez faire plaisir à bon nombre de Pontissaliens avec cette bonne nouvelle. A plus tard, et ne buvez pas trop tout de même.

Je reprend le chemin de la maison, je doit me dépêcher maintenant j'ai promis d'aller faire la récolte de navets chez Messire Sainthubert du Barbecue, si je suis en retard il n'est pas prêt de me reproposer de m'occuper de son courtil. Je me met à marcher à grand pas, et vlam par terre j'avais pas vu la plaque de verglas sous la neige, aïe aïe aïe je suis bonne pour sortir l'arnica en rentrant, bon je vais aller doucement mais sûrement......

Lothilde

Ben dis-donc, mon cher Rakowski, tu reviens de drôlement loin ! et tu ne t'en sors qu'avec le genou abîmé ? Moi je te le dis : c'est mirâââcle ! Alleluia ! C'est donc ça ce bruit énorme qui a fait trembler le torchis de mon échoppe ! Mes moutons -ceux qui ont par miracle survécu à une mort prématurée et fort inattendue- se sont tous précipités dans mes jupons, en tremblant tragiquement sur leurs petites pattes dodues. Une misère que de les voir aussi effrayés, leurs beaux yeux aux cils soyeux implorant de l'aide !
Devant une telle preuve de confiance, j'ai même décidé de surseoir provisoirement à leur exécution. Provisoirement, hein, je dis bien, car tout de même, ils vont finir en ragoût : c'est leur destinée. Mais ils doivent leur survie à une sirène déguisée en dragon.
La morale est que tu ne dois jamais oublier qu'un dragon peut se cacher derrière toute créature féminine. Alors prudence : ne les siffle plus ! trouve un autre stratagème pour les attirer, des philtres, par exemple (non ! pas ceux de ta cafetière, ceux-là ne s'écrivent pas pareil et ils ne marchent pas, sauf si tu invites la demoiselle après une bonne bouffe à la taverne. Au lieu de lui servir le breuvage, tu lui fais bouffer le filtre. Ca peut marcher, faut voir !)

Prends garde à toi et ne défuncte pas trop promptement, car qui, alors, pourra nous raconter de si belles aventures ?

Lothilde à elle-même

Je cause, je cause, et j'ai oublié de consoler ce pauvre Eldorach pour la perte tragique de sa chère Cunégonde ! Alors, si tu es dans les parages, Eldo, courage, mon ami ! une de perdue 10 de retrouvées....à condition de les payer, bien sûr, et c'est là justement le hic. Ma cassette ! on me l'a prise!........


muscade



Mais dans quel trou suis tombée??? que de vices dans ce petit village qui paraîssait pourtant si banal..Si je résume (corrigez moi si je me trompe) :
Eldorach entretenait une relation quasi conjugale avec sa vache- Rakovski drague les dragonnes , mettant ainsi en péril toute une population- Ilton est un véritable pilier de taverne et semble déjà souffrir de troubles mnésiques sévères, etc...
Quand à ma soeur, pauvre Lothilde!,je laisse à ta disposition le petit trianon que notre défunte mère m'a légué : tu pourras mettre au cou de tes agnelets de jolis rubans roses ou bleus,et gna gna gna, et gna gna gna..(Tu fais honte à notre famille)



Doko


Citation:
Mais dans quel trou suis tombée??? que de vices dans ce petit village


Mais non dramatise pas ma chére muscade,c'est un village tout à fait banal avec c'est:Pillier de bar,ces hérétiques,ces pervers.....

Un village normal quoi

muscade


J'adore le drame, je me roule dedans, j'en redemande


Rakovski


Hier Rakovski est repassé chez le forgeron -décidément il y passe souvent- afin de lui faire réaliser sa dernière idée. Devant l'âtre rougeoyant, leurs paroles cachées par le ronflement de la forge, Rakovski lui a montré un plan noirci de traits et annotations. Que cela peut-il bien être?
Aujourd'hui le coeur guilleret, il retourne chez le fier artisan aux mains calleuses et au visage rougi par les flammes voraces, il vient retirer l'artefact...
Et c'est devant l'entrée de sa cour que l'énorme bonhomme au tablier de cuir noir dépose délicatement dans les mains de Rakovski disposées en coupe une petite boîte de la taille d'un éperon.
Serrant farouchement la boîte dans sa main droite, la bride de son destrier de la gauche, il s'approche de la chaumière de Dame Lothilde.
Arrivant à destination, notre maraîcher justicier met pied à terre et entend braire quelque brebis.

-C'est donc que Dame Lothilde est là, allons entrons!

Rakovski ajuste alors sa côte de maille, époussette ses braies, rééquilibre son galurin, et frappe.

A la porte apparait Dame Lothilde, replendissante dans un concert de beeeh attendrissants.

Prenant sa respiration puis en ine longue tirade ma foi assez décousue :
-Dame Lothilde voilà. J'ai bien conscience d'avoir effrayé dimanche dernier vos petites et tendres brebis, d'avoir semé le trouble dans la quiétude de votre chaumière aux murs si chaleureux, au jardin si accueillant, aux fenêtres si riantes. Pour que donc revienne des jours souriants et la concorde avec vos moutons, je vous ai amené ceci :

Ouvre sa paume, présente la boîte qui y sommeille, l'ouvre, et en tire un petit appareil métallique cubique, d'où s'épanouit une petite manivelle et où semble vivre un petit coeur cylindrique et dentelé. Rakovski n'ose pas regarder Dame Lothilde, et commence déjà à tourner la manivelle et ô émerveillement (oui car rappellons nous que nous ne l'avons pas essayé, ça aurait pu ne pas marcher), de la petite boîte sort une mélodie christalline, comme s'échappant d'un orgue liquide. Après quelques tours de manivelle, Rakovski n'y tient plus, s'arrête et tend la boîte à musique à Dame Lothilde :

_Voilà c'est pour vous, je vous l'offre, c'est je pense ce qui correspond le mieux à votre voix harmonieuse, et qui garantira désormais à votre foyer une quiétude que je n'aurais dû troubler

Et après avoir déposé l'appareil dans les mains interloquées de la belle jeune femme qui lui fait face, Rakovski entame un demi-tour
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyLun 27 Fév - 10:29

ilton


Je ne me concidère pas vraiment comme pilier de taverne, n'ayant pas ma journée à lui consacré entre le marché, le jardin, la pêche et le conseil mais par contre il est bien vrai que chaque fois que je vais y faire un tour j'en ressort dans un état peu serein dirons nous, voir même complètement bourrée et le moral est bon donc je continue, certes je perd la mémoire et aujourd'hui la vue , je m'étalle dans la neige, mais rien de bien grave finalement...... la vie quoi !!!!!


Lothilde


(HRP : pas le souvenir d'un tel fou-rire en solitaire devant un ordinateur !ça fait du bien !)

Lothilde était en train de fourbir sa maisonnette. Il était temps ! A son réveil, en tâtonnant sous sa paillasse à la recherche d'une de ses chausses (tiens ! percée !) elle avait ramené un morceau de miche de pain tout moisi, à moitié rongé par les souris.
Bah ! j'ai l'estomac solide[/i] se dit-elle en engloutissant le rogaton.

Un tour rapide auprès de ses petits amours bêlant pour un câlin matinal, un aller et retour au marché et hop ! c'est jour de grande lessive mensuelle. Grand temps de laver ses braies et ses bas !
Elle allait quitter sa chaumière lorsqu'elle entendit un cliquetis sur le chemin. Son coeur se mit à battre à tout rompre. Elle se hâta de remettre une mèche rebelle sous sa coiffe et essaya tant bien que mal de faire rentrer son gros orteil qui, profitant du trou de la chausse, était en train de prendre l'air (à défaut d'avoir pris l'eau, puisque le lac était gelé depuis plus d'un mois, alors la toilette, vous voyez...).

Seigneur Rakovski ! Mais je ne m'attendais pas à votre visite ! c'est trop d'honneur ! Mais....Mais quelle merveille ! Il n'y a que vous, seigneur, pour posséder un aussi bel objet, tout de rondeur et de douceur ! et qui brille de mille feux sous le soleil naissant !

Soudain, faisant écho à la brise, une mélodie s'échappa. Lothilde ferma les yeux pour se laisser toute entière envelopper par les douces harmonies qui s'échappaient de la petite boîte. Si jusqu'à présent elle avait parfois eu des doutes sur l'existence divine, là, à cet instant précis, elle n'en n'avait plus aucun. Qui d'autre pouvait avoir engendré pareille beauté , se disait-elle, ( faisant taire la petite voix qui lui disait que bon, les troubadours, par exemple, n'étaient tout de même pas des dieux !)
Mais bon, là, c'était spécialement joli !

Mais...Mais non, seigneur Rakovski ! je ne peux pas accepter un tel présent ! (encore que, si vous insistez, je ne vais pas résister longtemps pensait-elle ).

Les joues roses d'un plaisir tout à fait évident, elle prend dans ses mains le merveilleux présent que lui tend Rakovski. Mais avant même d'avoir pu lui dire un mot, Le preux cavalier avait déjà piqué le flanc de son palefroi et dans un nuage de poussière l'avait lancé au galop.

Ressaisis-toi, ma fille ! se dit-elle. Il est jeune, riche, beau, intelligent, et en bonne santé et moi, objectivement, d'après le dernier reflet de ma personne dans le lac....

Lothilde poussa un soupir, remonta ses fichus bas qui lui pendent toujours en dessous des fesses que ça devient vraiment agaçant, et se remit à l'ouvrage.


petgaz




Petgaz avait un comportement bizarre aujourd'hui. Il courrait partout, rassemblant manuscrit, bout de papier et plumes. C'est que le Comté avait des problèmes suite à la démission de plusieurs membres. Il devait remplacer Isengrin à son poste de recteur. Cela l'avait beaucoup étonné mais qu'importe, on avait besoin de lui. Il faut faire face à la Savoie et continuez à gérer le Comté. Il sauta sur son cheval de fonction et partit vers Dole.



Un égorgeur de poulets
Invité



La nuit est sombre dans Pontarlier et nulle lumière ne scintille aux carreaux des chaumières endormies. Les paysans se reposent du sommeil du juste, les autres du sommeil de l'alcoolique, bref, tout le monde dort. Dans le vent qui souffle et fait s'envoler des giboulées de neige glacée, une ombre noire se glisse de maison en maison, longeant arcades et façades, cachant son visage derrière une cape de Zibeline. La silhouette traverse la place de la mairie à pas feutrés, oblique derrière l'église et finalement s'approche de la taverne du Peuple.
Avisant une roue de chariot à terre, l'inconnu la pousse contre la façade de la taverne si populaire, et prenant appui sur la roue, se hisse en hauteur. Escaladant ensuite les colombages, il empoigne deux poignées de chaume constituant la couverture de l'édifice et au prix d'une traction très souple, se retrouve sur le toit. En trois enjambées, il traverse l'auberge de part en part et se retouve au dessus de la cour intérieure. Et là, dans un coin, tapi dans l'obscurité, le poulailler.
Le spectre qui domine la cour telle une gargouille sur la place de la cathédrale de Besançon sort un long couteau de sa cape, un reflet d'agent scintille sous la lune; un rictus sardonique traverse alors le visage de notre aventurier, le même rayon de lune vient se refleter sur une canine ainsi dévoilée.
_Sus aux poulets, poussins et coqs de combats, ahah Doko, ta fortune bien mal acquise, tes combats de coq, s'est fini maintenant!

Et l'ombre saute dans la cour, absorbant le choc avec classe, finit en une roulade qui aboutit devant le poulailler, se redresse, et Cococoricooooo!, plus une symphonie de caquêtements apeurés du harem des poules effrayées.

_Argh, pas les oies de Junon, elles vont donner l'alerte, je m'en vais te le pourfendre!

L'ombre de rue donc dans le poulailler qui après quelques soubressauts retourne à la tranquillité. Dans un grand nuage de plumes qui vont se mêler aux flocons hivernaux, l'ombre belliqueuse ressort, essuie sa lame avec le pouce et l'index, un sourire satisfait aux lèvres.

_Du moins l'ami Doko aura de quoi manger pour l'hiver, m'étonnerait pas que demain au menu des amis du peuple, il y ait de la poule au pot.

Personne n'étant là pour applaudir le bel esprit de l'assassin de poulets, celui-ci s'élance, grimpe sur le toit, saute dans la rue, court vers le lac faire disparaître ses traces sur l'étendue glacée.

Lothilde

Lothilde s'est endormie très tard, tout occupée qu'elle était à tourner la manivelle de son tout nouveau troubadour-mécanique.
Bien avant le lever du jour, elle fut tirée de son sommeil par un cocorico tonitruant.


Ca y est ! encore un volatile insomniaque ! et comme d'habitude, il va réveiller tous les autres. Et le bedeau de Sainte Bénigne qui va sonner mâtines, pour être sûr de n'épargner le sommeil de personne ! Adieu paillasse et courtepointe !

Aujourd'hui, Lothilde va rendre visite à Muscade, car elle est très préoccupée.
Un silence anormal règne dans les rues de Pontarlier. Le coq est coît ...Pas de funeste écho à son appel tonitruant du matin. Personne sur le marché, ni dans les tavernes. Et cette pluie de plumes !!!! Etrange, vraiment !

[/i] Bonjour, ma soeur ! je crois que nous sommes en bien mauvaise posture. Notre curé à peine parti, et voilà que tous les démons se déchaînent sur notre paisible hameau. Partout des gouttes de sang s'étalent sur une neige de plumes ! Et j'ai perdu mon visage ! je n'existe plus depuis ce matin. Je suis un fantôme. J'ai tout essayé : j'ai astiqué ma boîte magique, soudoyé le génie qui se cache à l'intérieur, rien n'y a fait.
Toi seule peut me sauver, puisque tu connais tous les remèdes. Le Narcisse du lac où je suis allée admirer mon reflet a dû vouloir me punir.

Je voulais aussi te dire que tu pouvais garder le trianon de notre pauvre mère. La vie là-bas est trop trépidante pour moi et mes tendres brebis . Songe un peu : tous ces boeufs qui sillonnent les chemins et empuantissent l'air de leurs pets que l'effort fait fuser, la cohue sur les marchés où s''entassent pêle-mêle des poissons aux yeux vitreux et de la viande putride ! non ! Et puis cette vie de luxe n'est pas faite pour moi : elle fait tourner la tête, tourner la tête, tourner la tête....Mais un beau jour, à force de tourner comme ça, la tête, elle finira par tomber ! Viens plutôt avec moi : allons voir ce qu'il se passe !

muscade


Très chère Lothilde, ne t'inquiète pas,je crois que c'est ce bel officier de police qui te fait tourner (et perdre) la tête , au propre et au figuré..(J'ai presque ressenti l'ombre d'un attendrissement en vous voyant tous deux tourner la petite manivelle parmi les agneaux...)
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyVen 17 Mar - 10:42

Eldorach

Enfin! Enfin la justice Franc Comtois libère Eldorach de ses tourments! Enfin il va pouvoir marcher dans Pontarlier et dans les campagnes la tête haute! Enfin son nom sera réhabilité et il pourra oeuvrer pour le bien être du peuple Franc comtois sans craindre les verges de la justice!

Mais, alors qu'il se dirige vers la taverne pour fêter comme il se doit avec ses amis cette heureuse nouvelle, il se rend compte, que ses poches sont percées. Plus le moindre sou! Il avait oublié que très tôt ce matin l'huissier était passer lui rendre visite. Ah! les rascals! Si la justice tarde et attend les vêpres pour se prononcer, les chacals percepteurs n'attendent pas pour se repaître des restes du repas du juge! Quell tristesse! Aujourd'hui Eldorach aura soif et peut-être une semaine durant, vu qu'il existe une vie au-delà de 0 écus. Crying or Very sad

Enfin, Eldorach garde le sourire car nul doute qu'il découvrira à la taverne quelques pilliers de comptoir sympathiques qui lui offriront le boire. Et puis il pense à son ami Petgaz et à son frère Elgrande qui chaque jour usent le fond de leur pantalon sur les bancs de la cour de justice en attendant que la justice Franc comtoise se prononce.


[b]Lothilde
[/b]

Smile Viens dans ma modeste échoppe : il doit me rester un morceau de pain et quelques croûtes de fromage que je t'offrirai avec plaisir !


Rakovski


Aujourd'hui comme chaque jour, les citoyens de Pontarlier sont sages, ils jouent des jeux innocents où le sang se mêle à la bière, ils médisent, prient peu, négocient et boivent, bref tout va bien, rien qui n'oblige à rester entre les 4 murs mornes de son poste de police. Il décide donc de monter vers la montagne en compagnie de son cheval de service (un peu poussif d'ailleurs, si lamairie pouvait renouveller le parc équidé de la police municipal, on aurait moins de mal à rattrpper les voleurs).
Arrivé vers les forêts de conifères, Rakovski sort une hâche de sa besace et se campe devant le plus grand sapin des hectares à la ronde.

_Toi mon grand, je te verrais bien devant Sainte Bénigne!

Et voilà Rakovski qui seille le grand arbre de coup de hâches bien placés, trouvant l'énergie nécessaire dans les techniques de coup qu'il a mis au point dans les combats de lutte pontissalienne.
Après quelques heures de ce labeur, dans un grand craquement, le vénérable sapin s'effondre. Mais cette fois-ci, pas de plaisanteries, Rakovski ne descendra pas sur son arbre, il l'attelle à son cheval et descend ainsi vers Pontarlier.
Mais l'équidé pas ses qualités motrices qui font la renommée des petits cheveaux de l'Oural, ce que l'on appelle les Dadas Niva.

Le voyage est donc long, iol faut flatter l'encolure du cheval, lui tracer la voie, enlever les obstacles sur le Chemin.

Arrivant enfin à Pontarlier, les yeux des villageois se font ronds : mais que fait donc le lieutenant avec un sapin pendu par les pieds à son cheval. Le sapin serait-il un espion anglais, un sorcière qui ce serait camouflée, sa dernière rencontre avec la Vouvre l'aurait-elle complètement dérangé ou serait-ce les breuvages de Loïcisdumb qui lui aurait attaqué le cervelat?

Mais Rakovski n'entend pas les chuchottements et continue jusqu'au parvis de Sainte Bénigne, coupe la corde qui attache l'arbre, puis se dresse de toute sa hauteur et claironne à la ronde :

Holà villageois, j'ai aujourd'hui abattu un sapin en l'honneur de la naissance d'Aristote. Dressons le, décorons le, qu'il soit l'oriflamme de notre cité et qu'à travers sa magnificence et il représente la gloire d'Aristote et de Pontarlier! Qui parmi vous veut m'aider pour que Noël soit la plus belle fête de l'année?


Eldorach


Eldorach, que les délirium tremens du lieutenant de Pontarlier ne surprenait plus, suivit le curieux attelage jusqu'à notre belle Eglise. Cet arbre qui traînait ses épines sur le sol gelé de notre belle ville l'inspirait. Il se mit à fredonner doucement un air joyeux, puis des paroles vinrent se bousculer à ses lèvres:

"Mon beau sapin, roi des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu gardes ta parure.

Toi que Noël planta chez nous
Au saint anniversaire,
Mon beau sapin, comme il est doux
De te voir briller par nous,
{variante:
Mon beau sapin, comme ils sont doux
et tes bonbons et tes joujoux}
Toi que Noël planta chez nous
Scintillant de lumière.

Mon beau sapin tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais
De la constance et de la paix.
Mon beau sapin tes verts sommets
M'offrent la douce image."

Ca sonnait bien, il se dit qu'il allait proposer à Rakovski un air de souingue pour accompagner le chant.

Rakovski


Déjà une larme de mélancolie coulait sue la joue de Rakovski, lui que ce chant si profond avait remué jusqu'au fond de ses entrailles. Déjà il empoignait son Harmonica, espérant que les douces mélodies de la voix profonde d'Eldorach et du timbre métallique de l'instrument attireraient les badauds pour leur prêter main forte dans la mise en place du Roi des Forêts.

Eldorach

On entendit au loin un loup hurler doucement ses youyous et des oiseaux poussaient leurs harmoniques en accompagnant curieusement les deux amis. Et Eldorach se dit qu'on pourrait le chanter en Allemand en attendant la nuit. Et puis quand le ciel s'obsurcirait et que les premières étoiles scintillerait on pourrait chanter la gloire de cette belle période de Noêl.
Eldorach, le nez rougi par le froid, engloutit une rasade de vinasse pour se réchauffer, tendit la bouteille à son alcolyte et souffla dans un nuage de buée :
Ah quelle douce nuit, quelle douce nuit, n'est-ce pas Rakovski ? Wink

Eldorach

On entendit au loin un loup hurler doucement ses youyous et des oiseaux poussaient leurs harmoniques en accompagnant curieusement les deux amis. Et Eldorach se dit qu'on pourrait le chanter en Allemand en attendant la nuit. Et puis quand le ciel s'obsurcirait et que les premières étoiles scintillerait on pourrait chanter la gloire de cette belle période de Noêl.
Eldorach, le nez rougi par le froid, engloutit une rasade de vinasse pour se réchauffer, tendit la bouteille à son alcolyte et souffla dans un nuage de buée :
Ah quelle douce nuit, quelle douce nuit, n'est-ce pas Rakovski ? Wink


muscade


Magie de Noël : l'âne fait un boeuf sous le sapin !

Rakovski

Oui mais bon plutôt que de faire de l'esprit, vous pourriez venir danser, ou retrousser vos manches, montrer votre jolie peau nacrée et nous aider à hisser la sapin, parce qu'en cette douououce nuit, sainainainte nuit, dans les cieux, l'astre luit, mais on va pas non plus attendre le dégel!

Eldorach

L'âne et le boeuf ont aussi un coeur mesdemoiselles. Se sont des êtres sensibles. Pourquoi croyez vous qu'ils ont choisis ces deux là plutôt que la chèvre et le cochon?


Lothilde

Parce que, mon cher Eldo, je te rappelle que l'âne est supposé avoir transporté la divine mère jusqu'à la grotte. Et qu'étant enceinte jusqu'aux dents, elle devait peser un petit quelque chose. Alors imagine seulement une Vierge enceinte assise au milieu du désert sur une sorte de tapis = ce qu'il reste de la chèvre écrasée dès le premier noeud parcouru...
Et je te rappelle aussi qu'aucun vagabond n'a voulu ouvrir sa porte à cette pauvre future-mère, alors qu'on ne dit pas qu'elle sentait particulièrement mauvais. Tu ne crois tout de même pas que les brebis auraient ouvert la porte à un cochon ?
Mais bien sûr, que l'âne et le boeuf ont un coeur ! La larme m'en vient à l'oeil

Muscade

Ma jolie peau nacrée et comme éclairée de l'intérieur par une douceur nouvelle, on peut la voir à la crèche (je suis l'ange)
J'irai danser plus tard dans la nuit étoilée, avec âne, boeuf, eunuques et autres bourgeois, toute la nuit !


Eldorach


Non c'est l'âne qui porte la mère Shocked Shocked Shocked T'as pâs abusé de la dinde de Noel j'espère parce que sinon il se pourrait bien que je finisse en tapis.
N'empêche que moi si j'étais Marie, que j'étais pleine de grâce, je serais monter sur le boeuf, c'est pluis gros, plus confortable, c'est encore plus bête qu'un âne et ça s'arrête pas pour bouffer si tu lui fous des coups. Du coup on pourrait peut-être échangé.

Pour revenir au mouton et à la brebis, avec sa bonne laine, il aurait pu faire tout chaud au petit Aristote. Pour le cochon, Jesus Aristote étant Juif, je peux comprendre.


Lothilde


Sad Sad Sad Lothilde est très triste depuis quelques jours. Par trois fois, hier, elle a fait le tour du lac, en essayant de deviner dans la brume la présence d'une barque : celle de son beau général en train de vaquer à son travail coutumier...Personne. De la brume, de la neige sur la berge, mais pas le moindre uniforme à l'horizon.
Sa soeur Muscade s'est réfugiée dans sa nouvelle boulangerie, et pétrit à tour de bras des galettes pour les futurs rois-mages . Le beau barbu fait de la politique avec son ami Eldorach. Ils ne font plus que de brèves apparitions dans les rues du village. Lendemains de fêtes, quoi ! Même les bouseux de Pontarlier restent sous leurs courtepointes. Que c'est un désespoir de voir toutes ces ruelles vides et ces regards moroses ! Vite, rendez-nous le printemps ! Vite ! les loufoqueries me manquent !
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyVen 17 Mar - 11:03

Doko

Doko sorté sur une brouette ses clients qui sont entrain de décuver,puis il vue la dame Lothilde qui a l'aire tout triste Confused
"Bah dame Lothilde quesque'il vous arrive?
Voulez vous pas que je vous paye un verre pour apporté un peu de gaité dans cette triste aprés midi? Very Happy

ilton

Ce matin je décide d'aller faire un petit tour au marché, mais rapidement car le temps n'est pas au plus beau, l'hiver commence à montrer son vrai visage. Confused
Je croise moult vagabonds qui me parraisse bien attristés Sad , je me dis qu'ils se sentent un peu seul peut être en ces périodes festives. Mais je comprend plus loin la raison de ce désarroi.
Si les paysans et artisans crient à la misère parce qu'il n'y a plus de légumes au marché, les vagabonds pleurent Crying or Very sad parce qu'ils ont faim, et oui quelle surprise il n'y a plus de pain non plus.
J'ai tout de même trouvé un lièvre à échanger contre du miel et un pain d'épice Smile , je vous en donnerai la recette, pour votre repas du passage en l'an 1454. Allez, il faut vite que j'aille mettre du bois sur le feu.
Tiens Rakovski est de retour, une douce musique se fait entendre quand je passe devant sa cour, bien le bonjour "poête". C'est Lothilde qui va être contente Wink . Ma petite voix intérieure me dit, "mais de quoi tu te mêle encore ?" Rolling Eyes

Rakovski

Sam Déc 31, 2005 12:51 pm
*Rakovski fume la pipe sur le perron de sa chaumière en tirant quelques accords de son luth*

Ah, quel bonheur de revenir à Pontarlier, la neige sur les toits des masures aux cheminées fumantes, ses redresseurs de torts toujours le point levés, ses alcooliques assoupis dans les congères, ce marché odoriférant où se pressent jolies damoiselles et rugueux cultivateurs, ses notables poilus qui passent à cheval, tiens des enquêteurs de l'amicale des animaux -Pontarlier est vraiment toujours au centre d'étranges intrigues-,
"Bonjour dame Ilton", voilà les commères du village qui passent devant ma cloture, bavardes amis agréables, non vraiment quel havre de paix!

*Tirant un dernier accord de son luth, Rakovski part se coucher

Et est tiré de son sommeil, avant même que sonnent les matines par des hurlements dans la rue :
"C'est la fin du monde, repentez-vous, vous allez tous être éradiqués de ce monde!"

S'en suit un brouhaha indescriptible, des cris dans la rue, partout retenti le cri "Vous allez tous être éradiqués" : on entend maintenant des bruits de courses folles.

Rakovski se lève, ouvre sa porte, ert par dessus ses salade discerne un capharnaüm total, les villageois ont déjà rempli leur charettes, d'exodes, ils se pressent vers la porte de la ville pour s'enfuire, criant et jurant...

Doko

Sam Déc 31, 2005 2:23 pm
Doko qui dort dans son hamaque dans sa taverne est reiveillé par des cris venant de dehors Surprised
Doko sort pour voir ce qu'il se passe et assiste à un veritable exode Shocked
Doko questionne une paysanne pour lui demander ce qu'il se passe
"C'est la fin du monde mon bon monsieur,nous allon recevoir le châtiment celeste pour expié nos péchés!!!
Nous allons tous être éradiquer de cette terre !!!"
Puis la paysanne parti en courant
"C'est quoi cette embrouille !!Faut que je trouve Rakovski pour l'aider à maintenir l'ordre dans cette ville".
Puis Doko ferma sa taverne et alla cherché Rakovski

Loicisdumb

Sam Déc 31, 2005 2:28 pm

Loïc était à cheval, galopant à toute allure à travers les chemins de montagne menant à Pontarlier... Il revenait de Dole où les résultats des elections devaient être donnés ce matin là, mais les rumeurs d'une épidémie de peste avaient contraint les autoritées à repousser le dépouillement des votes d'une journée...

Arrivé à Pontarlier à la mi-journée, la population était dans la rue, les habitants inquiets ne parlaient entre eux que de l'épidémie...

Loïc n'était pas grand, mais du haut de son cheval et avec sa voix puissante, les gens ne pouvaient l'ignorer...

Mes amis, mes amis, ne cedons pas à la panique!! L'épidémie de peste n'est qu'une rumeur! Je revient à l'instant de Dole, et jusqu'à présent, personne n'a été érradiqué par la peste, alors je vous en prie restez calme!
De plus, en cas d'épidémie, c'est encore à l'abris dans nos montgne que nous y échaperons!

Lothilde

Dim Jan 01, 2006 2:11 am

Lothilde a pêché sur le lac toute la journée et est rentrée fourbue, trempée de la tête aux pieds, avec pour tout butin une maigre ablette qui avait par mégarde croisé sa nasse.

Une épaisse couche de neige a enveloppé tout le village, étrangement silencieux pour une fois. Elle aime ces nuits claires et froides. Vite, deux grosses bûches dans la cheminée pour raviver les braises, et hop, plongeon sous la courtepointe, un gros matou tigré lové sur les pieds.

Bien avant le lever du jour, un énorme vacarme la tire d'un rêve extrêmement agréable. Mais aujourd'hui, rien à faire, elle ne cèdera pas à sa curiosité habituelle : non, aujourd'hui, ELLE DORT ! Elle soulève juste une paupière pour apercevoir, stupéfaite, un pitoyable défilé de vagabonds sous ses fenêtres. Des vieillards séniles, des gamins pleins de morve, des femmes échevelées, des vaches, des cochons, des pingouins, des grenouilles...DES GRENOUILLES ? !!! Ah oui, c'est aujourd"hui le grand jour des élections : la grenouille cède la place. Rien d'anormal.

Elle referme la paupière, se retourne d'un bloc en éjectant sans ménagement le matou qui avait pris ses aises, et replonge dans un sommeil béat.

Ce n'est qu'aux douze coups de midi que, tenaillée par la faim, elle a constaté la disparition inexpliquée de son ablette. Et par la même occasion, un amaigrissement pathétique de ses écus : à peine de quoi s'offrir une miche de pain sec ! Mais au moment où elle allait l'engloutir, une vilaine petite voix surgie de nulle part lui a fait remarquer qu'elle ne pouvait pas manger puisqu' elle était en prison. !
Elle décida donc toutes affaires cessantes d'aller jeter dans le lac la bouteille de liqueur de blé dont elle avait largement abusé la veille, la soupçonnant d'être la cause de tout cela. Puis décida qu'il était urgent d'aller se recoucher.
[/b]

Muscade

Dim Jan 01, 2006 7:08 am

Pauvre Lothilde, qui a encore perdu la tête !!(pourtant, ton beau militaire est revenu, non ?) Very Happy
Bonne année à toi, ma soeur invisible

Maurille

Dim Jan 01, 2006 12:52 pm

maurille qui est sur le depart de saint claude pour retrouver Eldorach tres vite est tres triste de n avoir pu rentrer avant! le chemin est tellement long mais je sais que je vais bientot te retrouver et on feteras nos retrouvailles comme il se doit avec touts nos amis de pontarlier
vivement mercredi ou jeudi que je sois avec vous et je vous souhaite une bonne annee a tous


Lothilde


Dim Jan 01, 2006 1:24 pm

Rolling Eyes Bonne année à toi Maurille ! et ne t'inquiète pas pour ton bel Eldorach : nous avons bien pris soin de lui, et l'avons entouré de notre mieux en ton absence. Et il a même joué le rôle de l'âne de la crèche de noël avec un tel réalisme que je me suis prise à douter de sa véritable identité. Il me semble bien l'avoir aperçu ce matin, sortant de la taverne d'une démarche chaloupée, et se tenant à lui même un longs discours dans lequel il faisait à la fois les questions et les réponses... Prends ton temps pour rentrer car selon moi, il va mettre un certain temps à se remettre de ses débordements ! enfin, tu le connais mieux que moi !

Bonne année aussi à toi, ma soeur !
Mais non, je ne déraisonne point ! n'aurais-tu pas toi aussi abusé de ces liqueurs qui vous font perdre le fil de l'esprit ? J'ai bel et bien perdu mon beau poisson et quelques écus dans la folie qui s'est emparée des gueux de Pontarlier. Et j'ai réellement vu une grenouille, un dénommé Kermit, traverser prestément le village, la mine déconfite. Préoccupé, sans doute, mais on ne sait pas pourquoi, puisqu'hier on était avant-hier. Enfin, il paraît. Very Happy

Doko

Dim Jan 01, 2006 2:19 pm

Bonne année à toi Maurille!
Je vois que tu est enfin baptisé Septhalienne! Laughing Laughing
(comment se porte Viou en faite?)

muscade

Dim Jan 01, 2006 10:55 pm

Bienvenue à ma mailleure ennemie, et bonne année à toi Maurille ! je nous souhaite de belles bagarres , et de bonnes réconciliations ! Very Happy

Rakovski

Lun Jan 02, 2006 1:18 pm

Le surlendemain du lendemain d'hier, Rakovski qui avait fêté avec Eldorach le bonheur de survivre à la fin d'année passée, et donc certain de pouvoir entammer la nouvelle année avec tout ce que de bon elle pouvait amener, sort de son lit de fort bonne humeur, ma foi la neige est belle, le vent est calme, les Savoyards se tiennent tranquilles, les alcooliques sont au pouvoir, et entre dans sa grange.
Lorsqu'il en sort, il a sa gabardine enflée d'une excroissance anormale; et c'est ainsi mis qu'il se dirige vers la masure de Dame Lothilde. Une fois devant la porte, il gratte, puis toque, mais pas de réponse... Seul un gros Garrefield passe entre ses jambes en chuintant... Quelques secondes passent, un corbeau croasse, au loin aboie un chien dont l'écho s'éloigne vers les collines. Un regard à droite, un regard à gauche personne...
Rakovski sort alors de son manteau un agneau au museau tout noir. Allant chercher un peu de foin dans la cour, il en dispose sous l'agneau qu'il couche devant la porte, pendant à son cou cette petite missive.

Dame Lothilde, trop peu d'Agneaux pour Noël ont assisté aux débuts de votre carrière de Dramaturge, celui-ci est votre premier admirateur (après le messager qui vous l'amène), il vient directement des prés salés du Mont saint Michel pour vous apporter douceur et tendresse en cette saisaon hivernale.

Lothilde

Mar Jan 03, 2006 11:58 pm

Lothilde amare sa barque et contemple avec satisfaction le contenu de sa nasse.Au moins un poisson, plus un morceau de queue, la moitié d'une nageoire, deux ou trois arêtes. Contente. Car depuis qu'elle ne mange que de la viande, elle a les biceps et les mollets athlétiques mais sous son bonnet, c'est tout de même beaucoup plus calme. Elle trouve qu'il est temps d'y remédier.
Toute à ses pensées, elle ne voit pas la racine d'un saule qui passait par là mine de rien, coince sa chausse en dessous, et prend son envol, toutes braies à l'air, pour retomber en piqué dans une flaque de boue.
Un coup d'oeil circulaire la rassure : pas de témoins goguenards à l'horizon. Elle se faufile furtivement jusque chez elle et là, devant sa porte, un mirâcle ! une petite merveille au museau noir encore barboullé du lait de sa dernière têtée l'attend, couché sur un lit de foin. bêêêê ! bêêê !
Maman est là ! mon cher trésor !
Doux Jésus, mais...mais ....quelle émoi ! c'est SON écriture ! Quel homme de coeur se cache sous la carapace du général ! Comment le remercier d'un si doux présent !
Soudain, elle fond dans sa chaumière, s'aplatit sur le sol, et extirpe la vieille bouteille qu'elle cache sous son bahut . Dessus, il y a des signes étranges qu'elle ne sait pas prononcer, des lettres qui ne sont pas romaines. Mais le général est intelligent, lui. Et quelque chose lui dit qu'il saura lire. Elle ne sait pas pourquoi...Dessus, il y a V.o.d.k.a....c'est sans doute très rare, car elle l'a échangé, sans savoir que c'était un signe du destin, contre des carcasses de vaches à un étrange personnage venu de l'est, très loin au-delà de l'empire...
Elle allait lui donner, à lui. Dès demain matin.....


Dernière édition par le Ven 17 Mar - 11:11, édité 1 fois
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyVen 17 Mar - 11:04

Rakovski

Ven Jan 06, 2006 1:45 pm

Dès demain matin...
Trois jours plus tard, Rakovski à qui son ange habituel lui avait dit qu'une princesse viendrait le lendamain matin lui offrir un nectar de Dieux, de la водка, боже мой! Depuis Rakovski attendait derrière la porte de sa masure, mais trois jours sans nourriture et sans eau, la faiblesse se faisait ressentir, il était maintenant étendu, inanimé dans le couloir, sans pouvoir bouger, sans pouvoir même aller récolter ses précieuses laitues. Lothilde avait-elle apprécié son présent?

muscade


Ven Jan 06, 2006 5:39 pm

Mais oui, pauvre général , mais oui, elle était toute émue, elle pleurait d'émotion en trouvant le bel agnelet ! mais où est-elle ? moi non plus, je ne l'ai plus vue depuis ce matin magique où vous déposâtes votre présent.. COURAGE, mon général ! elle pense à vous, je le sais, je le sens ! N'allez pas perdre cette tendre guerre avant même d'aller à l'assaut !! Wink

Lothilde

Quatre jours déjà que le cher trésor est arrivé dans sa chaumière ! une tendre complicité s'est établie entre Lothilde et son petit compagnon. Pour lui, elle est allée chercher chez le tisserand un petit morceau de lin et du fil de couleur, et toute la nuit, elle a brodé un coussin en forme de coeur pour lui faire une couche confortable, installée maintenant devant la cheminée.
Elle l'a appelé "Bêlantovski".

Maintenant, vite, aller voir le général ! Lui dire qu'elle est comblée par ce présent si doux, lui dire qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus tout ce qu'on veut. Lothilde passe rapidement la main dans sa tignasse, enfile ses plus belles braies, les bleues, chausse ses chausses et sort en toute hâte, le coeur palpitant.

.....elle entre dans le jardinet du général, serpentant entre salades et serpolet, prenant garde de ne pas écraser les pousses tendres qui pointent sous le fumier et frappe.....Personne....Déjà parti ? ou peut-être dans la fontaine de Pontarlier, où il dort souvent quand il ne retrouve pas le chemin de sa masure en sortant de la teverne ?

....Elle dépose devant sa porte le breuvage et part à sa recherche, entre dans toutes les tavernes, boit plus que de raison, chante à tue-tête, rote joyeusement, boit et re-boit, et termine la nuit dans l'abreuvoir, avec quelques compagnons d'infortune.

....Elle y est restée une nuit et un jour...Ses chers animaux crient famine, abandonnés au fond de leur bergerie ; ses belles carcasses ont fait le bonheur d'une nuée de mouches vertes ; son agnelet gémit faiblement sur son coussin ;
Les pas encore mal assurés, rasant les murs, Lothilde rentre chez elle


muscade

Mar Jan 10, 2006 10:09 pm

Bon, alors, tu lui donnes ta bouteille , ou tu la bois ?? on dit maintenant que tu es une alcoolique (voir Potin)

ilton

Mer Jan 11, 2006 2:23 am

Rooooooo Shocked muscade quelle impatience, remarque ils l'ont peut être bu ensemble et en douce Wink

Eldorach

Mer Jan 11, 2006 11:46 am

Eldorach se frotte les mains avec un air mailcieux et un peu espiègle. Il se dit que si jamais le lieutenant ne se manifeste pas, il pourra peut-être récupérer une bonne bouteille:

"nierk nierk nierk" Twisted Evil

Rakovski

Mer Jan 11, 2006 11:53 pm

Le temps a passé depuis que dans un délire une bouteille de Vodka est apparue à Rakovski, ainsi que l'ombre de Dame Lothilde devant la porte. Malgré ses plaintes d'homme mourrant, elle ne l'avait pas entendu.

Néanmoins Rakovski n'était pas homme à baisser les bras si facilement, dans un dernier élan de lucidité, alors que les forces allaient quitter son corps affaibli par le manque de nourriture et meurtri par le manque d'affection, il pousse sa porte, rampe dans son jardin jusqu'au potager, où Ô Merci Perséphone de ta divine générosité, l'attendent deux grasses laitues, qu'il engloutit sans même prendre le temps de les laver, là à même la terre du potager. Sentant ses forces lui revenir, Rakovski prend alors une grande décision : cette semaine, et même cette année 1454 serait une année Utile! Tout serait donc mis en oeuvre pour redresser les finances de Rakovski, lui redonner le moral, rattraper le temps perdu et cette ombre derrière sa porte.

La semaine commence, Rakovski tente sa chance au Grolo de Pontarlier et gagne, la réforme de l'armée passe, Rakovski est engagé et devient un des fer de lance de l'infanterie franc comtoise, au niveau de la politique Rakovski se lance aussi et propose une loi écologiste en discussion au conseil, sur les terrains de Soule Rakovski enfonce les lignes adverses, semant la terreur, dans les tavernes Rakovski reste sobre 3 jours sur 4. En outre plusieurs heures sont passées à nettoyer (assez vainement d'ailleurs ses chausses), et comme la proporeté est une affaire de gens cultivés, Rakovski se lance dans le théâtre à corps perdu, composants alexandrins et sonnets retentissants, de ceux qui feront tomber des têtes.

Et c'est ainsi qu'un soir, au sortir de la taverne, alors que mots et bocks lui passent encore à travers la tête, il se dirige vers certaine chaumière, croisant en chemin certain porte parole en quêt d'affection et qu'il dirige vers la niche d'un chien (Le pauvre Loic dans l'état où il était il avait pas besoin de plus!), puis toque à la porte. Derrière la massive barrière de bois brut, bêle un chevreau, des pas légers s'approchent.
Lorsqu'enfin la porte s'ouvre, Rakovski prend sa respiration et se lance :

Dame Lothilde, votre présence m'enchante et augure de la génrosité du ciel; toute cette semaine durant j'ai essayé de vous prouver que j'avais su me montrer digne de votre présent, et je compte bien continuer ainsi car votre présence seule a su me donner la force qui me pousse aujourd'hui. Aussi je vous en conjure, Dame Lothilde, ne m'abandonnez pas nulle vodka n'a un parfum si profond que le votre...

Lothilde

Jeu Jan 12, 2006 3:21 pm
toc ! toc ! toc ! mais qui vient donc si tard ?
générâaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ! vous voilà ! (heureusement qu'il n'est pas maréchal, dis-donc ! !)
Entrez vite, je n'osais plus espérer votre visite !
.............................................................................................................................interdit aux mineurs non accompagné...................................... Very Happy Very Happy Very Happy

Eldorach

Jeu Jan 12, 2006 3:47
Eldorach passant devant chez Lothilde au petit matin voit cette étrange pancarte: "Interdit aux mineurs non accompagnés". Mais que peut-il y avoir de si important pour que des honnêtes travailleurs de fond ne puissent entrer? Ce village est d'ordinaire un vaste dortoir aux portes ouvertes et il n'y a guère que le coffre de MOnsieu le maire et la prison du ^Lieutenant maraîcher pour être fermé et muni d'une clef.

Qu'à cela ne tienne Eldorach résolu d'aller travailler à la mine et de revenir accompagné pour la nuit suivante. Peut-être qu'un mineur accompagné de toute une troupe de nimeurs, pioches et bouteilles en main, suffirait à dissuader le danger?

muscade


Sam Jan 14, 2006 8:10 pm
Laughing Laughing bon dieu, mais c'est bien sûr ! au début j'ai cru que Lothilde voulait organiser une soirée enfantine pour les petits ET leurs GRANDS frères.. Embarassed


Dernière édition par le Ven 17 Mar - 11:10, édité 1 fois
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Eldorach
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyVen 17 Mar - 11:05

Rakovski

Mar Jan 24, 2006

C'est Bralic qui va pas être content!
*Rakovski vite vite plante sa pioche dans une des parois de la mine, remonte 4 à 4 à la surface, se débarbouille dans la mangeoire des cheveaux de trait, qui chaque jour tirent dans le noir leur lourd fardeau (spécial dédicace à vous les pataclops auxquels un hommage est trop rarement rendu), saute sur son cheval de service qui n'est pas aveugle lui, heureusement, se faufile dans sa barque, oubliant d'ailleurs complètement de prendre nasses et hameçons, rame, rame jusqu'à l'embarcadère de Pontarlier ou Dame Lothilde s'apprête à appareiller pour aller pêcher.

"Dame Lothilde, voulez vous que nous allions pêcher ensemble, j'allais justement ferrer le brochet pontissalien! A deux on est toujours mieux pour tenir la canne, le brochet peut être gros! Voyez comme le temps est magnifique, pas une ride sur notre bon lac, pourquoi donc s'épuiser à prendre deux barques?"

PS. Réponse du message sur les légumes, j'ai pensé qu'en tant que lanceur du post, j'allais peut être pas abuser à répondre ça là bas, eut égard aux censeurs.

cibay

Mar Jan 24, 2006 7:46 pm
trouver le message subliminale Laughing


zygomar

Mer Jan 25, 2006 10:13 am

clair....
alors c'etait bien votre partie de ...... peche?
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Lothilde

Mer Jan 25, 2006 6:27 pm

Laughing Pour vivre heureux, vivons cachés ! espèce de curieux !
Mais pour l'instant, je dois d'abord aller nettoyer et vider mon brochet, puis le cuisiner, et ranger ma chaumière. Car figure-toi, mon petit Zygomar, que si certains ont le temps de se pavaner dans les rues pour montrer qu'ils sont rentrés de retraite, et faire des sourires béats aux électeurs, il y en a d'autres qui travaillent dur Very Happy pour survivre. Je te raconterai plus tard, peut-être. Pas sûr Laughing
Enfin, te voilà de retour au village. C'est bien. On est content. Et si tu pouvais ordonner la réouverture des tavernes, ce serait encore mieux, ça calmerait nos hommes ! Very Happy

TylerDurden

A boire !!!!

Eldorach

Mer Jan 25, 2006 6:41

Eldorach qui se décidait enfin à sortir de chez lui après une mauvaise grippe des intestins (pontissaliens faites attention aux légumes de rakovski, ils sont frelatés, mangez plutôt de la viande ça fait des gens costauds), trouvait porte close devant la taverne du peuple. Il tambourrina de toutes ces forces sur la vieille porte où l'on pouvait observer incrusté un résidu alimentaire marron-vert avec force relief.
Personne. Un silence de mort s'abattit autour de lui. La tête courbée, tapant du bout du pied les petits caillous qu'il rencontrait Eldorach se traîna vers le nouveau stade de Pontarlier où un groupe de badaud s'était rassemblé.

On s'apprêtait à baptiser le fleuron de notre culture, le flambeau flamboyant de notre invincible équipe des Vouivres. Eldorach s'approcha d'un pas ferme et décidé du cercle improvisé et la main tendue vers le ciel, il s'exclama:

Appelons le Pontivinblan de Pontarlier!!!

Tournant la tête de part et d'autres avec un sourire béat, attendant le fou rire ou au moins l'approbation de ses camarades, Eldorach se rendit compte qu'il faisait ventu aujourd'hui et que, durant cette semaine, son estomac n'était probablement pas la seule partie de son corps à s'^étre vidée.
Et pas moyen de remplir la première, qu'elle tragédie!!!

Rakovski

Lun Jan 30, 2006 5:35 pm

Monsieur Du ventre vide et de la Caboche persée, sachez que je n'ai rein à voir avec ces petits animaux marrons qu'on rencontre dans les bois pres des rivieres, je suis sur la rivière moi, et je pêche d'honnêtes poissons. Et sachez que si j'aurais aimé être l'autorité intelectuelle de Pontarlier, les soutiens affecteux d'alcooliques pontasoulards m'ont empêché d'obtenir cette haute distinction!

TylerDurden

Lun Jan 30, 2006 5:36 pm
C'est ça que d'être populaire...

Eldorach

Lun Jan 30, 2006 5:42

Eldorach sur son tabouret de bistrot perché lui tint à peu près ce langage:

Mon cher Lieutenant poète militant, si nous avons milité pour que vous restiez dans la poussière c'est pour vous avoir le plus prêt de nous, bien au chaud dans les tavernes. Parce que si le poste de fonctionnaire de police à Pontarlier ne vous empêche en rien de faire au moins les deux 8 à la taverne du peule, celui d'imminence grise et de guillotin de la bonne humeur est en revanche plus prenant.

Alors mon lieutenant, ne nous en voulez pas si on préfère vous avoir prêt de nous et je suis persuadé qu'une fermière de Pontarlier voit d'un très bon oeil ce désaveu passager qui n'insulte pas votre nature.

Very Happy

Rakovski

Lun Jan 30, 2006 5:50 pm

Ma foi monseigneur de l'éleveur bovin, vous avez raison, et je préfère mille fois boire avec des dissidents, pêcher avec des aides de camps, que priver la postérité et l'histoire de la prose pontissalienne sous toutes les formes qu'elle sait revêtir.

Les deux comparses en arrivant aux mêmes conclusions, ils jugèrent bon de fêter la concorde retrouvée dans une taverne chaleureuse.


TylerDurden

Lun Jan 30, 2006 6:22 pm
Rakovski a écrit:
pêcher avec des aides de camps
J'en connais une qui ne va pas être contente des voir tout ses S...
"Quels sont ses serpents qui sifflent au-dessus de nos têtes?"

Cassandre°du°Rohan

Lun Jan 30, 2006 7:22 pm

mes cheveux quand je suis en colère!!

muscade

Jeu Fév 02, 2006 10:33 am

Muscade allait de taverne en taverne, déposer un petit parchemin

"cher(e)s ami(e)s, aujourd 'hui, c'est la Chandeleur, venez manger des crêpes sur la place Sainte-Bénigne, chacun apporte ce qu'il peut"

En plus, il y a des visiteurs, messire Duncan et son épouse Lysiane, et j'ai invité le Capitaine Bralic..*soupir*

Rakovski

Ven Fév 10, 2006 2:04 pm

Ne soupirez plus Mademoselle uscade, si le capitaine Bralic abandonne ses fonctions comme il le dit, il aura plus de temps à vous consacrer!

Lothilde

Ven Fév 10, 2006 2:19 pm

Et dans ce cas, Général, il sera bon de se mettre de l'étoupe dans les oreilles et de sortir casqué, car l'association de ces deux personnages risque d'être explosive, voire carrément dangereuse pour la population.Mais après tout, pourquoi pas ?

Rakovski

Ven Fév 10, 2006 2:25 pm

C'est vrai que si on met les deux sur une ligne de front, les ennemis réfléchiront à deux fois avant de passer. A voir ces deux représentants des franc comtois, que peut-il donc se cacher derrière? En même temps il était peut être plus sûr de cacher ces deux énergumènes au fond d'une caserne que dans la nature, quel cataclysme vont-ils provoquer?!

Lothilde

Ven Fév 10, 2006 2:51 pm

Certes, on était plus tranquille de les savoir un peu éloignés du village ! et je crains un lancer de cruches, écuelles et autres babioles culinaires depuis les fenêtres de la chaumière de Muscade.Malheur à celui qui croisera dans les parages, un chaudron peut s'avérer redoutable ! et une armure, même très entretenue, peut vous pourfendre d'un coup Rolling Eyes Mais allez donc savoir ? parfois le coq le plus arrogant cache un vrai petit mouton domestique. Attendons de voir

Eldorach


Ven Fév 10, 2006 4:53 pm

ouaou Shocked je suis plus à la page au niveau ragot. En tout cas, il y a probablement de la place pour deux dans l'armure de Bralic. Je suis sûr qu'il remplit pas tout ça Very Happy

Eldorach

Mer Mar 08, 2006 9:24

Eldorach tôt le matin sautillait partout dans les rues de Pontarlier. Il s'était réveillé d'excellente humeur en ce deuxième jour chômé pour cause d'abus d'alcool et de détournement de pintes à la taverne du peuple. Ne pas pouvoir travailler, le rêve, pendant que les légumes poussaient gentiment dans son jardin sous trente centimètres de neige.

Il parcourait les rues vides, un grand sourire aux lèvres, son tambourin en bandoulière. "Qu'est-ce que c'était calme à Pontarlier" dit-il à haute voix dans un nuage de buée. Il bifurqua du marché vers la mairie, se posta devant l'établissement de l'édile Rakovski, posa à son côté le tambourin, s'étira de toute sa longueur, rajusta un peu ses rouflaquettes et endossa la grosse caisse. Il avait bien de la neige jusqu'au genoux, mais qu'importe puisque c'était une belle journée

"Quelle belle journée Monsieur le maire, que diriez vous d'un petit roc en rolle?"

Soudain il empoigna ses baguettes et tapa son tambour à un rythme endiablé en hurlant:

Pontarlier,
Tout le monde, tout le mode,
Tcho, tcho, tcho,tcho

Pontarlier, c'est bien plus que çà c'est l'été
L'été plus facile de se laisser caresser
Pour s'enfoncer dans le ventre de la ville
Les quartiers chauds c'est plus docile
Nouveau pélerinage
Amis touristes visitez mon village

Pontarlier me monte à la tête, me monte à la tête
Pontarlier me monte à la tête, me monte à la tête
yeahiyeahiyeah

Si vous craignez la chaleur humaine
J'ai bien peur qu'à Pontarlier la canicule vous gène
Dans les rues sombres Rako ne vous laissent pas le choix
On n'y voit bien plus clair la nuit venue

Déchiffrer les légendes urbaines, s'abandonner, tout recommencer
Venez en Franche Comté vous faire chahuter, vous réoxygéner

Pontarlier me monte à la tête, me monte à la tête
Pontarlier me monte à la tête, me monte à la tête
yeahiyeahiyeah


(hrp: célèbre chanson de plusieurs siècles plus tard qui a demandé quelques adapatation Very Happy )

Tylerdurden

Et bien je crois que l'on tiens l'hymne de Pontarlier mesdames, messieurs !

Bravo Eldo pour ton adaptation, ça mérite vraiment d'être l'hymne officiel de notre village !

Oh yeah baby, yeah !

muscade
Mer Mar 08, 2006 11:30 am

Bravo, Père Eldo..mais si tu te préoccupais AUSSI de ton petit moulin qui ne va pas du tout trop vite ?? je ne trouve plus du tout de farine au marché..
Certes, les nourritures spirituelles sont importantes, mais sans mes belles miches , on est nettement moins à même de les apprécier..

Eldorach

Mer Mar 08, 2006 12:15 pm

Je saurais résister à la tentation des belles miches. Je suis en train de calmer mes pulsions afin de pouvoir prétendre à la noblesse de robe Very Happy
Par contre si je dors, je suis pas encore meunier et vu comment je bois ces derniers jours, c'est pas demain la veille que je moudrai le grain Very Happy
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dwiral
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MessageSujet: Re: La vie à Pontarlier   La vie à Pontarlier EmptyMer 12 Avr - 9:59

Lothilde le 18 mars 2006:

Bon ! c'est pas le tout ! îl va tout de même falloir s'y mettre..Je ne peux même plus mettre un pied devant l'autre, ici !

d'une chausse habile, lothilde enjambe des échelles, grandes et petites, un tas de morceaux de viande frâichement taillés dans des carcasses de 6 mois , des légumes encore gaillards, une poire, don de Raymond Barre ( ), de la laine, des peaux, et tout un tas d'autres babioles diverses qui jonchent le sol de sa chaumière.

Allez hop ! mes vieux panniers d'osier feront l'affaire.

se dit mentalement que caser deux grandes échelles dans un panier d'osier va être une expérience osée et même inoubliable. Perce successivement trois panniers avant de capituler...Têtue, Lothilde...


bon. trois échelles sous le bras gauche, une épée dans la main droite, je vais avoir fière allure ! le reste, maintenant...

enfourne pêle-mêle les peaux, la laine, les miches de pain, cale le tout avec des morceaux de viande. En garde deux pour son petit déjeuner, et deux autres qu'elle glissera furivement entre son postérieur et le dos du cheval juste avant de partir pour plus de confort . Puis enlève ses chausses, prend son élan et Hop ! saute sur ses panniers pour tasser !

Voilà ! fini ! plus qu'à aller faire un plongeon dans le lac . Ben oui, ma crinière met au moins deux jours à sécher...et pendant que j'y suis ....Vlan ! balance ses vieilles chausses sur le tas de fumier du voisin interloqué

écarte quelques cygnes russes malades échoués sur la rive et barbotte énergiquement dans le lac, carressant le secret espoir d'éloigner les carpes des pêcheurs anonymes

Bien fait !
le plus dur reste à faire, maintenant... trouver une nourrice pour mon petit agneau sanglot déchirant et puis écrire...
Une belle plume d'oie toute neuve, même pas mordue au bout ! rare, ça !
je m'applique...

Ceci est mon testament

moi, Lothilde de la Poudre d'Escampette récemment annoblie par les bons soins du Comte Allopass sire de Bouffe-écu, saine d'esprit malgré les doutes de certains, et saine de corps à l'instant où j'écris mais plus du tout au moment où vous me lirez, lègue la totalité de mes biens à la mairie de Pontarlier, à charge pour son représentant de dilapider au mieux mon absence de fortune.
inventaire :
une chaumière en très mauvais état, comportant une pièce unique dans laquelle s'entassent énormément de choses totalement inutiles, une paillasse très raplapla mais néanmoins confortable et qui en a vu de toutes les couleurs, une vieille armoire d'époque Jules César restaurée sous Charlemagne, qu'on ne peut plus ni ouvrir ni fermer sans danger, quelques grimoires assez intéressants mais pas inoubliables, mais utiles pour soigner les insomnies, et entre deux lames de plancher, un morceau de viande coincé depuis plusieurs mois et que je n'ai jamais réussi à retirer.

un champ de blé, très bien entretenu, et qui fournit 10 sacs de blé au lieu des 14 qu'il fournissait avant, par la grâce de je ne sais plus qui. La paille est de bonne qualité, et peut servir de refuge aux pontisaoülards au sortir des tavernes, lorsque leurs matrones les expulsent du lit conjugal pour cause de rots odorants et autres comportements égrillards et somme toute assez déplaisants.

un champ de légume, qui a défaut d'être très productif, apporte à l'homme pas pressé du tout mais pas courageux non plus une très faible amélioration de ses capacités intellectuelles. C'est du moins ce qu'on prétend, mais je ne saurais l'affirmer. Certains idiots reconnus de Pontarlier en apportent un démenti formel.


les quelques écus seront à consommer dare-dare à la taverne, seul ou accompagné, par le premier qui saura les dénicher.

Fait à Pontarlier,
l'an de grâce 1454 je crois, le 18 décembre

Lothilde de la Poudre d'Escampette



Rakovski le 19 mars 2006:

Rakovski, qui passait dans les rues, béat de son très récent chômage, faisant trainer fièrement dans la neige le bout du fourreau de sa nouvelle épée, croise sur son chemein Dame Lothilde qui s'en va vers la mairie amener quelques papiers.
Lorsque Rakovski eut compris ce dont il en retournait, un testament, pensez donc, un testament de la part de la belle Lothilde dont la beauté inaltérable semble éternelle...

Dame Lothilde, votre geste et noble mais comment pouvez vous douter que vous ne rentrerez pas entière de nos pérégrinations? Vous êtes de la race des héroïnes qui de tous les coups du destin s'en sort avec la grace de la loutre qui fait son affaire à la vipère...


Eldorach le 19 mars 2006:

Eldorach de derrière le Comptoir flattait l'encolure de son fier destrier andalou, récent cadeau d'une noble farfelue, la bienommé France de Tehlaycosme. En mémoire de Pontarlier, il l'avait nommé "Capitaine de soirée" car le cheval bien dressé l'avait ramené plus d'une fois dans sa grange sans qu'il ait à s'exprimer car de toute façon après moultes tournées de Fend la Tête, la parole est une souffrance plus qu'une faculté.

Eldorach fit rouler un tonneau de bière devant l'entrée de sa grange et accrocha un écriteau : "Vagabond, si tu en as marre de te geler les gonades viens donc trouver refuge dans ma paille". Péniblement, il chargea sa dernière caisse de poisson salé à l'arrière du chariot.

Le chariot de fortune n'était pas assez plein à son goût mais Eldorach se disait que c'était tout de même un beau début de carrière de marchand ambulant. Un petit chat jouait avec le fil d'une pelotte de laine qui pendait dans le vide. Eldorach s'approcha les sourcils froncés du petit être teigneux qui feulait et miaulait et baladait sur le fil insaisissable sont regard de fou furieux.

"Et dis donc petit tigreu, tu te crois chez ta mémé? Laisse donc la pelote avant que je te transforme en descente de lit!"

La bestiole nullement impressionnée par Eldorach se campa sur ces pattes arrières et balançant son postérieur comme on remonte un ressort (hrp désolé pour l'ane achronisme) s'apprêtait à bondir pour corriger le trouble fête. Eldorach voyant le fauve s'énerver éclata d'un grand rire avant de s'étrangler au moment où le chatton accroché à son visage lui lacérait les joues de ses petites pattes. Eldorach criait et courait dans tous les sens, le petit diable toujours accroché au visage et il se rua instinctivement vers un tonneau ouvert au fond de sa grange. Il plongea la tête dans le tonneau jusqu'à ce que le chatton lâche prise.

Quand Eldorach releva la tête le chat se débattait vainement en couinant dans le tonneau. Eldorach avait le visage en feu et malgré toute sa rancoeur, il tendit une main secourable à la petite chose poilue qui se noyait dans la bière.

"Allez reste pas là, tu vas gâcher le bon goût de houblon."

Il le prit dans ses bras et le regard désormais attendri, fixait les grands yeux humides et pleins de reconnaissance du chaton. Eldorach lui fit une gratouille sous le menton et lui dit:
"Tu t'appelleras choppine en mémoire du tonneau de bière des griffes duquel je t'ai arraché et tu nous accompagnera tout au long de notre périple. Tu vas voir, Lothilde et Muscade seront j'en suis persuadé ravi de s'occuper de toi "

Choppine émit un petit miaulement plein de gargouilli et quand Eldorach le posa sur le sol le bougre titubait comme Petgaz rentrant de la taverne du peuple


Muscade le 21 mars 2006:

Au petit matin, Muscade s'affaire devant sa jolie boutique du bord du Doubs , balaie la vieille neige qui ne se décide pas à fondre malgré un soleil timide certes, mais printannier quand même..Elle ferme les volets de bois joliment découpés d'un coeur, et placarde un parchemin.
Je pars en vacances, donc finies mes belles miches pour quelque temps.Vous pouvez acheter du pain chez les autres boulangers . A bientôt!
signé : muscade


Lothilde le 22 mars 2006:

C'est le bruyant et répétitif volatile du voisin qui a réveillé Lothilde, comme tous les jours ...Elle est sortie de son lit d'humeur guillerette, ce qui n'est tout de même pas habituel. Mais c'est le jour du grand départ vers l'inconnu ! Alors c'est en chantonnant qu'elle ferme boutique, saute en selle, et sans prendre la peine de chausser les étriers, part au petit trot rejoindre ses compagnons de voyage.
Tout le monde est fin prêt, et la caravane s'éblanle, sous la conduite d'Eldorach. Et elle a fière allure, cette caravane ! Des panniers rebondis émergent, ça et là, l'oeil vitreux d'une truite, un épi de maïs, l'anse d'un seau non cerclé mais joli tout de même, des miches rebondies, et beaucoup d'autres ustensiles terriblement encombrants. Choppine fait le dos rond, s'étire, puis s'assied tranquilement sur son postérieur avant d'entreprendre une toilette minutieuse. Puis se roule en boule et à la satisfaction générale, décide de sacrifier aux usages de sa race en s'endormant sur les genoux de son maître. Lothilde pique du nez, elle aussi. Erreur fatale ! livré à son bon vouloir, son cheval arrache quelques bourgeons par ci, broute quelques herbes par là, enfin, bref ! ne fait aucun effort pour rattraper ses copains de route qui s'éloignent inexorablement.
Abandonnée mais affamée tout de même par une journée de cavalcade, Lothilde attaque un morceau de viande, puis s'installe confortablement au sommet d'une botte de paille pour une nuit en solitaire à la belle étoile.
Bah, je les retrouverai bien !

Le lendemain matin, elle ouvre un oeil et aperçoit, tout près, le reflet du soleil sur le lac....de Pontarlier !

Non !!! défection de défection de défection ! j'ai tourné en rond toute la journée ! Bon ! pas question d'être la risée de tout le village ! j'ai ma dignité, moi. allez hop !

Ni une ni deux, elle enfourche son cheval, lui plante sans douceur excessive ses éperons dans les flancs et repart. Oui mais où ?

ben justement j'en sais rien. m'ont laissée toute seule

petit moment de grande détresse.

droit devant !!! à moi la liberté ! j'arrive mes amis ! j'arrive !


Dwiral le 26 mars 2006

Dwiral en ce dimanche midi, sortit de son bureau de La Mairie et se dirigea d'un pas decidé vers la taverne du Peuple.. personne dans les rues, personnes a l'eglise non plus..

la messe etait finie depuis bien longtemps.. y avait il du monde aujourd'hui?? bonne question!!!!

les ruelles de "sa" cité n'etais guere animées seul quelques animaux faisaient les malins devant lui.. ici et la des chats, des rats.. ( des elephants..!! pffff)

en pensant pres du lac, Dwiral put apercevoir quelques pecheur du "dimanche" la canne a une main.. et l'autre dans la bourriche.
Le mysterieux lac de Pontarlier etait en effet le poumon de la ville.. le chemin qui en fait le tour.. permet aux habitant de respirer le bon air.. mais il faut tous de meme faire attention..
bon nombre d'habitants ont disparu sur ces bords..
La Vouivre nous regarde et nous guette..

tous en continuant de Marché en direction de la taverne, Dwiral passe devant l'entrée (condamnée) des cathacombes de Pontarlier.. autrefois lieu de culte sous la domination romaine aujourd'hui lieu de cache de tonneaux de biere appartenant a certains de nos plus illustres soiffards!!

tiens.. il faudrait peut etre que j'y fasse un tour la dedans.. je pourrais peut etre y trouve des tresors.. des centaines de tonneaux de St Binouse ou de Fend La Tete!! humm.. j'en salive deja..

prenant a droite au prochain carrefour, Dwiral arriva enfin en vue de son " antre".. la Taverne du peuple.. un des lieux les plus important pour lui apres son moulin et la Mairie..
quelques bruit se faisaient deja entendre sortant de la taverne.. il devait surement y avoir deja du monde.. pas grave.. le Maire est au contact de ses administrés..
arrivé devant la porte, Dwiral entra et cria:

UNE CHOPINNE S'IL TE PLAIT!!!!

Lothilde le 12 avril 2006

Cher Dwiralounet-encore-maire-mais-bientôt-plus-maire !

Le pigeon qui t'a remis ce message est un pigeon sobre. Inutile donc de lui donner de fâcheuses habitudes. Il est jeune, et saura assez vite, je le crains, comment on fait pour tomber mine de rien dans un fût de fend-la-tête Je prends des précautions, tu vois ! Nous venons de passer quelques jours à Annecy et avons cueilli jusqu'à l'indigestion des BIP et des poires, perchés tout le jour sur des arbres rangés en ligne comme les petits soldats de bralic. Dans les tavernes, je n'ai rencontré qu'un seul alcoolique digne des pontisaoûlards et qui serait pour notre village une recrue de choix. Les autres compères chuchotaient tout bas entre eux, s'offraient des petits coups à boire en solitaire, et sortaient généralement sans même daigner vous saluer, quand ils ne rotaient pas sous votre nez !
Ils ont aussi une pratique que j'ai trouvée au début intéressante : les artisans n'ont pas le droit de postuler à un emploi avant neuf heures du soir, pour laisser une chance aux vagabonds d'être embauchés Bonne fille, j'ai obéi. Et c'est à la nuit tombée que finalement j'allais escalader les poiriers et les Bipiers, vu que bien sûr la mairie avait fermé ses portes, et des emplois, que nenni ! Le maire vaquait peut-être à des opérations de reproduction sous sa courtepointe, et n'avait que faire des risques encourrus par les grimpeurs dans les vergers. D'autant qu'après de nombreuses libations, l'ascension était pour le moins délicate . Et je crois que le général n'était pas tellement plus à l'aise dans les cîmes, lui qui maîtrise tellement bien les courants de notre beau lac.
Nous quittons donc sans regrets excessifs Annecy pour une destination que nous découvrirons à l'arrivée Car les chemins du royaume sont très farceurs ! ils vous font croire qu'ils vont tout droit dans un village et tout d'un coup, pour s'amuser, ils font un crochet et vous ramènent à votre point de départ. cette aimable plaisanterie ne réussit pas aux pauvres vagabonds imprévoyants , qu'on retrouve ça et là, spectres faméliques morts de faim après des jours d'errance.
Qui sait si demain, ce ne sera pas notre tour ? bah ! nous sommes des optimistes, et Choppine veille sur nous, toutes griffes dehors. C'est elle qui a la lourde responsabilité de ramener son maître au bercail, dans sa botte de paille, au sortir des tavernes. On peut lui faire confiance. Elle veille !

Veux-tu que nous fassions quelques emplettes dans les villages que nous traversons ?
A bientôt, Dwiralounet !
Lothilde
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