| | la majestueuse eglise St Benigne | |
| | Auteur | Message |
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dwiral Maire saoûl
Nombre de messages : 87 Localisation : Pontarlier (rp)/Chartres (hrp) Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: la majestueuse eglise St Benigne Jeu 25 Mai - 3:24 | |
| Eldorach
En ce dimanche 14 mai mes chers petits pontissaliens, je suis ravi de vous voir aussi nombreux réunis pour goûter à la parole du Seigneur. Je suis d'autant plus ravi que notre belle eglise qui tombait en ruine et dont on ne voyait plus le clocher depuis longtemps, soit à nouveau ce symbole de bien être, de foi, de bonté, qui nous caractérise, en toute modestie cela dit.
Je tiens à remercier les âmes nobles qui ont offerts leurs muscles endoloris par de dures journées de labeur, pour rebâtir notre belle église, cette porte majestueuse vers le petit Aristote.
Bientôt mes chers frères il y aura aussi à Pontarlier une école. Oui une école, un endroit pour que vos enfants grandissent dans l'amour du père et de la connaissance. Un endroit où les hommes éclairés à la fois par Aristote et par la Raison, deviendront des gens de bien et de fameux pilier de comptoirs.
Enfin avant de commencer à prier, je vous invite mes chers frères à venir me rendre visite aussi souvent que vous le voudrez. Quel que soit votre problème, Aristote à une solution pour vous et j'essairai de lui prêter ma voie pour vous guider. Je ne tournerais pas le dos non plus à celui qui aura une bouetille orpheline à vider et qui dans son absolue générosité viendrait offrir le saint nectar à l'humble serviteur d'Aristote que je suis.
Mes chers frères, tournons notre coeur vers Aristote et élevons nos voix vers le très haut. Parce que il est vraiment juste et bon de louer le Seigneur. A ça oui!
Chantons mes frères, chantons :
Aristote tout puissant J'élève mon chant Et mon coeurreeuuu Pour combattre les ténebreuhhh
Ne me laisse pas tomber Je suis si fragile Etre un homme libéré Tu sais c'est pas si facile
Guide mes pas Donne moi l'eau de vie, A travers la vie A travers le trépas.
Ohohohohoho, A travers la vie, A travers le trépas...
Allez tous ensemble, on tape dans les mains...
Ohohohhhoohh, A travers la vie, A travers le trépas
Mon amour, ohohh C'est pour toi, ohohh Tous les jours, oohohoh Je pense à toi, ohohoh
Aristote ou tard Je trouverais la voix Le chemin de la vérité, yeheyeh
Aristote ou tard Je trouverais toi Et je t'offrirais....
Dans l'église, Rakovski, transporté par la musique, grattant son luth comme un enfant de coeur le bénitier , conclut d'un très fort et très long :
"A boirreeeueuuuu"
Eldorach surprit regarda longuement son camarade et souriant de toute ces dents, il tenta de reprende le coup:
Oui alors, bon c'était plutôt "mon coeur" que j'attendais, mais tout le monde sait à Pontarlier qu'offrir à boire c'est offrir son coeur à l'autre. C'est donner à l'étranger, à celui qui a soif, à celui qui cherche un peu de chaleur humaine, une occasion de s'évader, de partir en quête du divin. Ces longues discussions de taverne, ces diatribes de comptoir, combien de fois avons nous senti cette chaleur nous envahir comme une prière d'espoir? Donc oui, offrir un coup au seigneur est une métaphore pour lui manifester notre amour.
D'ailleurs, tandis qu'Aristote traînait sur son dos en plein cagnard sa lourde croix, Arisote qui a goûté au bonheurs humains (au moins certains, pour Marie Madeleine y a rien d'écrit mais moi je pense qu'il s'est rien passé, vous inquiétez Monseigneur Cesars ), croyez-vous qu'une main tendue sur un verre aurait été à cette heure une autre preuve que celle de l'amour. Oui, offrir un verre au saint des saint, tandis qu'il souffrait dans son enveloppe charnelle, tandis que les romains mécréants menaçaient de leurs lances, offrir un verre à cet instant eut été la quintessence de l'amour.
Eldorch se tait et une minute de silence envahit l'église. On voit au premier rang des pontissoulard aux yeux écarquillés, essayant de comprendre le discours étrange du curé, derrière certains baissent du nez, abattu par quelques heures de labeur, tandis qu'au fond, hommes et femmes chuchotent discrètement à l'oreille de leurs voisins.
Bien, après ce long moment de recueillement, communions avec Aristote.
Eldorach procède à la cérémonie de l'eucharistie, puis après un très long moment de prière, il relève la tête vers ses frères et les bras écartés, il déclare
MEs chers Pontissaliens, sachez que je suis heureux d'être de retour parmi vous. Il n'y a point de plus agréable sanctuaire que Pontarlier. Donnez-vous la paix, la paix de Dieu, embrassez votre prochain, mais sur la joue, on est pas à Sodome et Gomorhe ici. Dwiral je t'ai à l'oeil et Aristote aussi.
Maintenant allez dans la paix du Aristote et allons boire un coup à la taverne du peuple Lothilde
Assise à bonne distance de l'autel , Lothilde, assidue à la messe dominicale et pourtant généralement très digne, sort en toute hâte son mouchoir dès que monsieur le curé entonne le premier chant, et tente d'étouffer le fou rire qui lui torpille l'estomac. Surtout, ne pas regarder monsieur le curé, ni croiser le regard candide du général qui s'est laissé emporter par sa passion pour l'alcool autant que pour la musique... A peine calmée, alors qu'elle allait essayer d'implorer la clémence d'Aristote pour ce moment d'égarement, elle n'entend que "tôt ou tard Aristote connaîtra marie-Madeleine" mais en fait peut-être pas, mais quand même ...Là, c'en est trop ! Elle récupère ses jupons à deux mains et sort comme une furiie, pliée en deux par le rire, et s'écroule sous le porche sous le regard très désapprobateur des vieilles grenouilles de bénitier. Rakovski
Rakovski, un peu penaud de sa faute aussi professionelle que spirituelle, encore que père Eldorach l'ait dédouanné, reste jusqu'à la fin de la messe les yeux penchés sur son luth, sans oser regarder l'assemblée.
Mais pour le chant d'envoi, alors que déjà tous les poches de Pontarlier sortent leur timballe de leur musette se dirigeant vers la taverne du peuple et les femmes leur couture retournant au foyer, Rakovski entreprend ce chant avec conviction :
Qu'il est formidable d'aimer Qu'il est formidable ! Qu'il est formidable d'aimer, Qu'il est formidable de tout donner pour aimer.
Quand on n'a que son verre A tendre ou à donner, Quand on n'a que ses yeux Pour rire et pour pleurer, Quand on n'a que sa voix pour crier et chanter ! Quand on n'a que sa vie Et qu'on veut la donner.
Qu'il est formidable d'aimer Qu'il est formidable ! Qu'il est formidable d'aimer, Et à la taverne se retrouver!
Quand on n'a que sa peine A dire ou à cacher Quand on n'a que ses joies A taire ou partager, Quand on n'a que ses rêves A faire voyager, Quand on n'a que sa vie Et qu'on veut la donner.
Qu'il est formidable d'aimer Qu'il est formidable ! Qu'il est formidable d'aimer, Et à la taverne se retrouver!
Quand il y a Sa présence Pour vivre et espérer Quand les chemins du risque S'appellent vérité Quand les quatre horizons Conduisent vers le bar Quand on n'a que sa vie Et qu'on veut la donner.
Qu'il est formidable d'aimer Qu'il est formidable ! Qu'il est formidable d'aimer, Et à la taverne se retrouver! Lothilde
fermement décidée à ne pas se précipiter sur ses fourneaux dès la sortie de la messe et encore moins sur son ouvrage de dentelles commencé dans son enfance et jamais terminé parce qu'elle aime pas ça, Lothilde qui a enfin retrouvé ses esprits ne perd pas une parole de ce beau chant. C'est donc avec la conscience parfaitement tranquille qu'elle sort elle aussi de sous ses jupes un petit gobelet et se dirige d'un pas alerte et déterminé vers la taverne du peuple pour vérifier à quel point il est vraiment formidable d'aimer avec une bonne bière dans la main. Eldorach
Eldorach regarde attendri ses ouailles se disperser verre au vent, tous pleins de la parole du bon Dieu. Il est surpris de voir Lothilde s'accroupir et tirer un verre de dessous ses jupes. Il y a tent de choses insoupçonnables dans cet asile remarquable que sont les jupes d'une honnête Dame. Nul doute qu'Aristote en a voulu ainsi.
Eldorach rigole doucement et le long écho silencieux qui renvoie son rire le fait sursauter. Il est tout seul dans l'église, tous sont partis communier ensemble une seconde fois à la taverne. Ah! les bons aristoteliciens! se dit Eldorach.
Je ne manquerais pour rien au monde une pareille célébration!
Joignant le geste à la parole, Eldorach souleva sa robe de bure et s'empara de son godet en bois. Il courrait tant bien que mal en tenant sa robe, le verre tendu.
Tandis qu'il s'effondrait sur les pavés de l'église suite à un malheureux trébuchement, Eldorach se disait, qu'Aristote, en plus de les avoir fait plus belles, avait rendu les femmes beaucoup plus agiles... Rubella
Rubella avait particulièrement apprécié cette messe, vivante, émouvante, et légèrement extra-ordinaire. Elle s'en retournait vaquer, songeuse, quand un cri suivit du bruit caractéristique de celui qui s'étale sur des pavés parvint à ses oreilles
Etes-vous en train de faire pénitence, Messire Curé, ou bien bénissez-vous notre bonne terre Comtoise ?
Elle tendit une main pour l'aider à se relever
Puisse Aristote vous inspirer souvent d'aussi plaisants sermons !
Eldorach
Prenant de sa main caleuse, la douce main de la charmante Rubella:
Tiens les anges sont descendus sur terre pour prêter main forte au serviteur de Dieu ou serait-ce leur du Jugement dernier? Le vert vous sied à merveille Dame Rubella!
Eldorach s'époussette, ramasse son verre renversé entre deux pavés et reprit d'une voix de professeur
Voyez-vous ma chère, je crois que Pontarlier est promis à un grand avenir, je crois qu'Aristote nous regarde plus particulièrement. Ca peut paraître vaniteux, mais il n'en est rien, vous ne sentez pas cette chaleur là juste au niveau de votre coeur?
Allons donc boire un verre à la taverne, que je vous parle de tous mes projets d'avenir et qu'on boive quelques godets bien inspirés à la taverne du peuple de Dieu
Rubella
Eldorach a écrit: vous ne sentez pas cette chaleur là juste au niveau de votre coeur?
Rubella s'étonna un peu de la façon cavalière dont le curé de Pontarlier mesurait la chaleur de son coeur, mais après tout on lui avait raconté que ces saints hommes étaient experts dans l'imposition des mains, alors...
Messire, le vert est la couleur des Vouivres je crois, je porte cette tenue lorsque je m'en va soutenir not' équipe. Heu, j'espère que Aristote va inspirer Sire Rakovski, car le match est fort bizarrement démarré je trouve ! Enfin, je plains le pauvre N°8 de Vesoul...
Pour la Taverne du Peuple, je vais essayer de vous y rejoindre. Eldorach
Aristote, Marie, Joseph, je ne savais pas qu'il y avait un match en ce moment même. Tandis qu'une partie de moi prie ici, l'autre se bat comme un ours sur le stade.
Allez les verts, allez les Vouivres! Amen Lothilde
Et vous n'oublieriez pas le troisième larron de votre estimable trinité, mon père ? vous savez, celui qui est en train de lever le coude à la taverne avec ses brebis ? Les mystères d'Aristote sont insondables Eldorach
Celui là ce cache parmi les Pontissaliens, mais lequel est-ce?
Eldorach
Mes chers petits pontissaliens,
Vous qui avez tant de foi en vous même, vous qui aimez tant le petit Aristote, combien êtes vous à être baptisés?
Aucun... alors si vous voulez rentrer dans la grande communauté de Dieu (certains appellent ça un troupeau, moi je préfère dire la bande de potes), et bien il serait temps de vous faire oindre.
Eldorach se pose devant son église avec un puitre, un registre et une banderolle où est inscris :
"Venez vous faire oindre", "Je donne le baptême à celui que j'aime", "98% des baptisés sont satisfaits"
Rubella
Heu, le oindrage, ça fait mal ?
Eldorach
Bah ça pique un peu si t'es alergique à l'eau bénite, si t'as des longues dents, des sabots et des poils au bout des pattes, mais en temps normal c'est indolore.
Je fabrique moi-même mon eau bénite, qui est de la plus grande qualité. En fait c'est l'eau du lace de Pontarlier, à laquelle j'ai ajoutée une quantité infinitésimale de Fends la tête et porté l'onction de Arisote.
Dernière édition par le Jeu 25 Mai - 3:25, édité 1 fois | |
| | | dwiral Maire saoûl
Nombre de messages : 87 Localisation : Pontarlier (rp)/Chartres (hrp) Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: la majestueuse eglise St Benigne Jeu 25 Mai - 3:24 | |
| Eldorach
Mes enfants! Mes brebis imbibées, mes chers Pontissaliens, avant de célébrer la messe de ce dimanche, je voulais remercier Aristote d'avoir permis à Lothilde de se hisser su le trône de la mairie.
Je bénis son mandat et la prospérité retrouvée de Pontarlier. Un grand avenir s'ouvre à nous!
Père Eldo souriait comme un diable et les bras écartés il embrassait la nef de l'église Sainte Benigne d'un regard bienveillant.
L'espoir mes chers Pontissaliens! L'espoir est l'esence de la vie! Mais l'espoir est une dame bien capricieuse. Elle va et vient, et parfois ne revient plus jamais. C'est du moins ce que l'on ressent. Parce que l'Espoir c'est la foi dans l'avenir, la foi dans la vie, et donc la foi en Aristote. L'Espoir c'est Dieu.
Ce n'est donc pas un dû, quelque chose qui vous tombe dessus à la sortie de la taverne du peuple. Non l'espoir comme la foi se cultive, s'entretient, l'espoir ce mérite après un apre combat permanent. Il n'est pas donné de croire, il faut y travailler. Si bien que le bonheur de l'homme, inséparable de l'espoir, passe nécessairement par la croyance.
L'homme a besoin de croire pour aimer, l'homme a besoin de croire pour faire confiance, et il y a une part d'aveuglement dans tout ça. Il faut accepter de ne pas voir, de ne pas avoir, accepter de se laisser guider par Aristote , accepter de se laisser guider par sa voix qui résonne en nous.
Je vous vois venir vous vous dites, mais il est fou le père Eldo? Il a pas fini de cuver son vin? Pourquoi il nous parle de ça?
Et bien la réponse est aussi évidente que l'amour d'Aristote pour nous, je parle d'espoir parce qu'on arrive dans une nouvelle ère, et je vous invite à réaffirmer votre foi en l'homme, en l'avenir, en Aristote, en vous-même...
Levons les bras au ciel et acclamons le tout haut avec une petite chanson. Rakovski, musique!
A toi pour qui tout est sombre A toi qui te noies, toi qui sombre Ouvre les yeux et tourne ton coeur Aristote te prépare des jours meilleurs
A toi qui pleure seul dans le noir A toi qui rumine sur ton comptoir Il y a une lumière, là au fond Décroche les araignées de ton plafond
Si tu n'as rien, si tu veux du vin Remets ton destin, entre les mains du divin Si tu as tout, mais tu sais plus où T'as planqué ton coeur
Ouvre les yeux et vois, C'est le Seigneur! Il est là pour toi, il est là pour nous Toujours prêt à boire un coup Et mettre un coup de tatane
Sous les allées de platanes Au diable et à sa troupe Avec Aristote, y a pas d'entourloupes Aristote est là pour toi
Il veille sur ses merveilles Il veille sur les jeunes et les petites vieilles Il veille, sur ta confiture de groseille Il veille, sur tes poches et ton oseille
Il veille
Ah mes petits pontissaliens comment je suis content de vous voir heureux comme des bougres en ce jour de prière! Quand je vois Rakoski lancé dans ces solos de luth endiablés, je me dis Seigneur, elles sont bien tes brebis... Mais vous avez pêché, tous autant que vous êtes! Moi même j'ai pêché! Et on ne quitte pas la demeure du Seigneur avec du sang sur les mains et de l'encre sur le coeur. Demandons lui miséricorde qu'il nous lave de notre orgueil, qu'il nous lave de notre vanité jusqu'à la semaine prochaine...
Partageons le repas comme Il le fit aux jardins des Oliviers et communions avec Aristote qui a toujours été une bête de Cène.
Le père Eldo procéda à l'eucharistie. Une fois la communion accomplie et après un instant de recueillement, père Eldo invita ses ouailles à le rejoindre dehors pour déposer un rameau d'olivier de Provence aux pieds de la nouvelle école.
Mes enfants, allez dans la paix du Aristote et n'oubliez pas :
Tant qu'il y a du bon vin, c'est qu'Arisote est pas loin
Rubella
Amen
Mon père, je veux bien croire mais des fois la raison me dit le contraire :
J'en veux pour preuve que depuis deux jours, quand je passe Rue des Tavernes, je vois cela :Citation: Présents dans "A la taverne du peuple" Dwiral Lothilde Cherifa Eldorach mais quand j'entre dans la vénérable batisse, ben ya personne ; alors que faut-il croire ? Est-ce Aristote qui cherche à égarer la pauvre brebis que je suis ? Eldorach
N'écoutes pas la voix du malin ma chère Rubella car il connait de nombreux artifice pour tromper le coeur des hommes et peut-être de plus nombreux encore pour celui des femmes...
J'ai moi-même été trompé hier soir et après être entré et sorti à plusieurs reprises, je n'ai pu trouver traces des fêtards... sommes-nous à ce point alcooliques que nos postérieurs sont gravés dans la taverne? Doko aurait-il monter un panneau en marbre pour honorer les plus grands buveurs? muscade
Muscade glissa un petit parchemin sous la porte du père Eldo
Cher Père Eldo, Si tu veux, je ferai chaque dimanche de la brioche pour ta messe, c'est bien meilleur que les osties, qui collent au palais et étouffent même les bons chrétiens. Et ça évitera de boire avec l'estomac vide (ce qui donne des aigreurs très préjudiciables à la bonne humeur qui doit emplir nos pieux dimanches). Muscade
Eldorach
Chère Muscade tes brioches seront les bienvenus et elles seront j'en suis convaincu aussi belles que tes miches Il faudra quand même que je passe bénir tout ça si je veux pas me retrouver avec quelques réprimandes furieuses de la part des Officiers du culte. | |
| | | | la majestueuse eglise St Benigne | |
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