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 Chronique pontissalienne

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Eldorach
Roi des cornichons



Nombre de messages : 190
Date d'inscription : 27/02/2006

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MessageSujet: Chronique pontissalienne   Chronique pontissalienne EmptyLun 27 Mar - 8:44

Pontissaliens, Pontissaliennes

Le temps passe vite dans notre belle ville, tellement vite que nous n'avons pas vu partir notre cher maire. Cet événement nous a tous plongé dans un profond désarroi. On se souviendra longtemps de notre guide qui titubant nous entraînait vers un avenir radieux, fait de geules de bois et de lendemains souriants. Mais qui se souvient comment Zygomar est devenu maire? Qui se souvient de l'époque mouvementée où Pontarlier était balotté dans de violentes luttes intestines.

C'est pour immortaliser l'histoire d'une période que je vous livre cette ébauche de chronique pontissalienne. Comme toute chronique elle ne reflète pas la vérité historique mais simplement mon point de vue. La mémoire étant partielle et partiale, ne m'en voulez pas si je vous blesse ou vous oublie (je pense notamment à Lothilde dont je ne me souviens plus l'arrivée tellement j'ai l'impression qu'elle fait partie de Pontarlier depuis toujours Wink ). Alors pour les courageux qui liront jusqu'au bout, n'hésitez pas à ajouter vos commentaires. Very Happy

Je suis arrivé à Pontarlier, je n’étais qu’un mendiant pouilleux, un vagabond dégueulasse et les taverniers rechignaient à accepter de me servir craignant que je salisse leurs verres crasseux. Aujourd’hui on accepte à peu près n’importe qui dans les tavernes de Pontarlier, mais à cette époque Doko était de l’autre côté du comptoir. Connaissant un boulanger du nom de Djah je fus très rapidement introduit auprès de la mafia locale, des noms bien connu de tous, qui gangrènent encore les comptoirs de notre belle ville : Petgaz dit « le poilu », Dwiral « langue de vipère », Loicisdumb le « nain du Nord », Pom « la tavernière bourrue » et d’autres encore.

Je sentis rapidement dans ces rues surpeuplées qui sentaient le fumier, la bière et le vomi, avec tous ces camarades qui riaient à chaque coin de rue à gorge déployée. J’en oubliais presque qu’en ce début de mois de septembre la température batifolait déjà avec le zéro arabe. Un Sudiste comme moi élevé sur le port de Sète devrait souffrir bien plus du froid, mais comme m’a dit un Pontassilien (et oui moi aussi je me trompais au début) : « Il suffit de boire le bon degré et la bonne quantité et le froid tu le sens plus » Je sais plus qui s’était mis ce dont je me souviens c’était son impressionnante toison qui dégueulait du haut de sa chemise.

J’allais creuser les entrailles franc-comtoises chaque jour, me reposant de temps à autre avec un jour de pêche bien mérité dans le Lac argenté de la ville. La seule ombre dans le village était son maître, ou plutôt sa maîtresse qui investissait au moins autant de temps à se plaindre de l’ingratitude de ses administrés qu’à assurer le fonctionnement de la ville. Je rejoignis rapidement l’opposition criant d’autant plus fort mon opposition que je sortais de la taverne après de longues discussions arrosées. Je me construis à cette époque un magnifique pupitre en bois que je traînais chaque jour sur la place du village et parfois sous la fenêtre du maire, pour arranguer les foules.

Toute la Franche Comté était alors en crise économique à cause d’une pénurie de fer et des rachats automatiques dans les villes. Les caisses de Pontarlier étaient vide et la trésorerie négative, il fallait faire quelque chose. Avec un certain Schmitou, pêcheur invétéré et grand opposant devant l’éternel, nous montâmes l’Amicale du brochet de Pontarlier, formidable tremplin politique vers le pouvoir. A ce moment là, plus question de s’opposer systématiquement à la mairesse. Il s’agissait de lui apporter un soutien apparent et de l’aider à redresser l’économie à l’agonie du village.Le salut était dans le poisson. Un certain Zygomar fraîchement débarqué à Pontarlier avec un pécule très confortable vint nous rejoindre à l’Amicale pour nous aider à monter une politique de stabilisation du cours du poisson (frayant avec les 23 écus à l’époque) et d’exportation de notre principale richesse économique.

Nous miment en place une politique de subvention à la pêche par le prêts de barques, un système de subvention et de rachat des poissons à 21 écus. La location de barques qui avait été proposée par la mairesse n’avait jamais été mise en place, aussi nous proposions nous pour lui filer un coup de main. Plutôt que le soutien attendu, nous reçûmes de violents reproches de sa part, mais qu’importe, nous travaillons pour le bien être de Pontarlier.

A la même époque, l’ambiance qui se dégradait à Pontarlier à cause du mécontentement contre la maire, poussa un certain nombre de personnes phares à migrer en masse vers la Provence qui venait d’ouvrir ses portes. Djah organisa une manifestation avec pour slogan phare « Mieux vaut la Syphillis que Sandyparis » qui entraîna une levée de bouclier contre une soit-disant révolte et se solda par un fiasco. C’est ainsi que Djah, après un ultimatum à la maire, partit avec Pom dans sa cariole, Doko et Loicisdumb dans son sillon.
C’était le désert à Pontarlier, les gens restaient chez eux, les tavernes étaient désespéremment vides, à par tPetgz qui les arpentait tristement et fidèlement, bien décidé à tenir les murs s’ils devaient s’effondrer (c’est ce qu’on appelle un pilier de bar).

Un certain TylerDurden venait d’arriver à Pontarlier, et se fit rapidement remarquer le temps de déclencher un scandale en lançant l’idée du « Club des tatanes dans ta tronche », l’ancêtre de la Lutte pontissalienne. A peine eut-il décidé d’échanger quelques coups avec un ami, que la mairesse vint condamner l’initiative et le lieutenant de l’époque le jeune homme, décidé à le traîner dans la prison. Là, des voix embrûmées d’alcool s’élevèrent fortement à Pontarlier pour défendre l’idée de Tyler. Petgaz créa les règles qui ont traversé les mois pour devenir la Lutte pontissalienne telle qu’on la connaît aujourd’hui, fierté de notre ville.

Il faut savoir que la liberté d’expresseion à Pontarlier n’était pas celle qu’on connaît aujourd’hui, durement gagnée dans le sang et les larmes. A cette époque on fermait tous les topics de flood, on censurait à tout va les interventions des honnêtes citoyens. Les censeurs étaient des citoyens comme vous et nous, et il n’était pas rare de se faire clouer le bec tandis qu’on parlait dans la rue. La maire qui était aussi le censeur en chef de Franche Comté, rien que ça, utilisait de tous ses pouvoirs pour faire taire l’opposition. Sans compter ses amis censeurs de l’Empire, de France et de Navarre qui n’hésitait pas à venir trancher eux aussi dans un débat qui ne les concernaient pas.

Bref, la révolte grondait à Pontarlier et une grande croisade fut lancée contre le cumul des mandats (censeurs :maires). Des joutes orales d’une rares violences éclatèrent dans les rues, des lettres furent envoyés en haut lieu, jusqu’à l’Empereur lui-même, qui face à l’agitation (les mêmes raisons avait conduit à la même agitation ailleurs dans l’empire) décida de prendre des mesures (un compte à part pour les censeurs ; sur ce point, c’était un peu du bidon, puisque les même avaient pris des noms différents, mais bon ça avait dû gueuler parce qu’ils étaient devenus plus tolérants). La bataille des idées avait été gagnée, mais la crise économique affamait toujours le peuple comtois.

La maire, blessée dans la bataille disparut de la scène politique, tandis que les élections approchaient à grand pas. Personne n’était entré dans la course 6 jours avant le scrutin. Petgaz me proposa de prendre le flambeau, mais je n’étais qu’un jeune loup inexpérimenté et je préférais de loin œuvrer à l’avènement d’un homme de valeur. L’Amicale du brochet de son côté avait décidé de soutenir officiellement son candidat, cherchant ainsi à placer un de ses hommes. Le choix fut très justement de soutenir Zygomar qui pouvait s’appuyer sur une solide expérience du pouvoir. Et c’est ainsi que pour la première fois de l’histoire, Zygomar entrait sur la scène politique, soutenue par l’Amicale du Brochet et par une bonne partie de l’opposition à l’ancienne maire.

Pendant quelques jours, Zygomar étaient seul à faire campagne, jusqu’à ce que la maire se réveille de sa torpeur et lance un branle bas de combat, agitant la menace d’une révolte. Des personnages inconnus entrèrent dans la campagne sanglante, menaçant le futur maire. L’ancienne maire qui ne c’était pas représentée, convoquait le futur élu pour l’entretenir d’affaires importantes. Bref, ça sentait le complot et des bruits de révolte se propageait dans toute la Franche Comté.
L’adversaire le plus sérieux de Zygomar était un dénommé Lanfeust…(trop dur à écrire) et les sondages le donnait gagnant à une courte majorité. Mais à la surprise générale (en tout cas à la mienne), Zygomar fut élu maire à une courte, très courte majorité. Les deux adversaires s’étant bien entendus, Zygomar proposa un gouvernement d’union sacrée, Lanfeust devenant ainsi son premier conseiller. J’héritais d’un poste de l’ombre, celui de conseiller personnel du maire, avec comme charge, tout et n’importe quoi, soit à peu près rien, mais ça me convenait très bien.

Au même moment, une autre bataille politique faisait rage dans les plus hautes sphères. Les élections comtales avaient porté peu avant la Comtesse Tite Kanaye au pouvoir, reléguant les membres de la famille de PEtgaz et Tyrael à une opposition étouffée (c’est là où Petgaz a été nommé « Conseiller culturel », la blague !). La comtesse règnait sans partage et bientôt les trois membres de la liste un « Comté sans trou » cessèrent de collaborer avec le pouvoir et entrèrent en conflit ouvert avec la majorité. Le pouvoir autoritaire de la Contesse et de ses sbires parmi lesquels on se souviendra des noms de Kermit, Duncan-Idaho, Ubald, Volpone et l’opacité de sa gestion de la contrée (l’état des comptes n’étaient publiés, pas plus que celui des mines) attirèrent bon nombre de mécontents dans l’opposition (et de fouteurs de défection comme moi ). On se souvient aujourd’hui encore des violents pamphlets de Schmitou qui s’accrochait violemment avec Duncan Idaho.

C’est à ce moment là qu’éclata l’affaire dite de « la révolte des mercenaires ». Une association de mercenaires regroupant de grands noms de la Franche Comté, essayer de se faire reconnaître par la Contesse. Le refus obstiné de s’associer avec ce qu’elle considérait comme des bandits (alors que c’était elle la Tite Kanaye…) poussa le mouvement à entrer dans la clandestinité. Parmi les membres imminents de ce glorieux mouvements on retrouvait les membres de la liste un « Comté sans trou » et d’autres moins connus comme Tyler Durden, une dénommée Muscade, arrivée en meêm temps que Zygomar sur son trône, et moi et d’autres encore dont je ne peux vous révéler le nom pour une question de sécurité.

De grandes discussions se lançait dans une ferme privée pour renverser le pouvoir onni de Tite Kanaye et ses infâmes sergents qui terrorisaient verbalement toute la Franche Comté, méprisant de toute la hauteur de leur château, le peuple agonisant (ça va j’en rajoute pas trop Very Happy ). Trahis, nous avons été trahis. Si quelques uns réussirent à s’échapper par miracle comme Muscade ce qui lui valu une injuste suspicion (une façon de dire pardon Very Happy ), les plus virulents d’entre nous furent pris par la police secrète de la Contesse.

Un procès retenticent éclata et des discours enflammées furent crachés de part et d’autres. La Franche Comté était projeté au centre de l’immense scène européenne, les puissants comme les faibles suivant avec amusement cette triste affaire. Certes, il y avait eu complot, certes la police de la Comtesse avait fait preuve de son efficacité. Mais d’un point de vue purement hrp, que valait une preuve qui ne provenait pas du jeu lui-même ? Que valait un screenshot facilement manipulable ? Et surtout quelle aubaine pour une Contesse qui n’attendait qu’un prétexte pour se débarasser de l’opposition. Petgaz, Elgrande et tyrael furent démis de leur fonctions et n’eurent point de remplaçant dans leur liste. Accusé avec les grands, dommages collatéral, car faute d’être puissant, j’avais une grande gueule et ssavait être irritant, je donnais ma démission à Zygomar pour éviter que l’affaire rejaillisse sur lui.

A Pontarlier, le peuple entraîné par Schmitou dont je ne remercierais jamais assez le dévouement, s’éleva comme un seul homme contre cette injustice. Les débats faisaient rage, tantôt emprunt de bon sens, tantôt emprunt de mauvaise foi, et toujours passionné et des manifestations furent organisées. On fomentait des rébellions à droite, à gauche.
Les pontissaliens exilés quand ils eurent vent de l’affaire, revinrent au galop, les charettes chargées de bières et de pastis. Chacun rameutait ses troupes pour combattre l’autre camp. Je fit moi-même appel à un homme d’une très grande valeur, un certain Rakovski, qui n’hésita pas une seconde à quitter La Rochelle et l’océan pour le Lac de Pontarlier.
Tout était prêt pour une révolte (mais le jeu est vraiment mal foutu sur ce point) et le verdict traînait, traînait. C’est alors qu’un événement vint à point nommé : les rumeurs d’attaques savoyardes. Bralic qui quittait rarement son Limousin que pour venir cracher son fiel et distribuer ses avis si nuancés, était déjà en Franche Comté à cause des famleux procès. Du coup on risquait pas grand-chose, mais la Contesse fatiguée (on les a toujours à l’usure) vis dans cette menace l’excellente occasion d’abandonner son pouvoir à un jeune loup de son entourage. C’est ainsi que Kermit, qui n’avait pas été élu, devint le Conte de Franche Comté. L’histoire de la Savoie sentait la manipulation a plein nez, mais puisque nous ne connaîtrons rien de plus à l’affaire, considéront que la Franche Comté était en danger.

Entre temps, le procès stagnait. Duncan Idaho procureur et Volpone juge faisaient trainé l’affaire. Et quelques jours avant le verdict, quel ne fut pas la surprise des accusés d’apprendre que la Cour d’Appel s’auto-dissolvait, réduisant à néant les espoirs d’une justice plus juste et moins partial que celle de Franche Comté. Les condamnations furent si légères (1 écu symbolique pour tout le monde, sauf Carl le Viking et moi qui me suis bien fait avoir )

Voilà la suite de l’histoire vous la connaissez tous et si quelqu’un veut l’écrire moi je m’en souviens pas bien

Eldorach, Lundi 20 février an 145?
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