A la suite d'une aventure vécue par certains "vieux" pontissaliens, une vive polémique a agité le monde peu poétique du parlement de Franche-Comté.
Sommés de s'expliquer sur cette soi-disant invasion de la Savoie que ce groupe avait été accusé d'avoir projeté, notre ami Eldorach a tenté l'explication qui suit (mais je crois qu'il n'a pas réussi à convaincre les dignitaires de la véracité des faits ^^)
Il était une fois....
Eldorach
Il était une fois, une verte contrée, la Comté qui aurait bien aimé être franche, dans laquelle des petits hommes et des petites femmes aux pieds poilus vivaient dans la plus parfaite insouciante. Elle avait pourtant bien des soucis la Comté, avec son gros méchant déficit et ces vilains envoyés indépendantistes du Mondor (rien à voir avec le fromage). Et depuis quelques temps, depuis même longtemps, on se marrait plus trop dans nos tannières.
Et pourtant, ils étaient joyeux les Comtois. ils aimaient se battre, se disputer, boire des binouze et rire très fort. Un jour, un petit groupe de fouteurs de troubles décida qu'il était grand temps d'arrêter les conneries et qu'il fallait soigner la vilaine morosité qui règnait depuis trop longtemps. Alors, lorsqu'ils furent assez membrés (je veux dire par là qu'ils avaient de nombreux membres dans leur groupe biensûr), ils décidèrent de monter un plan démoniaque : attaquer la Savoie. Pourquoi la Savoie?
Ben parce que la Canquoillote c'est vraiment moins bon que la Tomme et que la Raclette, ou même la Fondue, et puis surtout que c'était pas trop loin. Il y avait la Bourgogne avec le vin et même le Beaujolais à Macon. Mais la Savoie c'était plus mieux.
Alors que les feuilles de l'automne tombaient en masse, les petits hommes et femmes de la Comté décidèrent de traverser monts et frontières pour aller piquer des thunes à la duchesse et faire une grande fête. Ils auraient bien aimé posté un message du style :
Nous sommes des terroristes Franc Comtois barbus et nous prenons votre ville en otage. Si dans les 2 jours nous n'avons pas obtenu les choses suivantes, nous mettons le feu à la mairie et pillons sans vergogne!
-Une Danse du ventre de la part du conseil
- Une mine de fer
- un bout de territoire pres de la frontiere
- un enclos isolé avec des vaches pourpres et blanches
-des tonneaux de binouses (un nombre exact ça le ferait encore mieux^^)
-une charette décapotable
-le droit de cuissage sur les terres de Savoie
Le plan était parfait! Malheureusement, Aristote eut vent de l'histoire, non pas parce qu'il regardait toujours par le petit trou des portes, mais parce que Judas lui a cafté qu'un petit groupe de Franc Comtois avait décidé de faire des misères à la Savoie. Alors pour donner une leçon à ces couillons de Comtois, Aristote enleva aux hommes la possibilité de se révolter en précisant :
"Tu ne te révolteras pas contre ton Comté prochain du SERG"
Ce fut le 11e commandement qu'il grava en toute hâte dans une meule de fromage. La pierre, c'est salissant de toute façon et puis s'est lourd à déplacer.
Du coup les petits Comtois, ils se trouvèrent fort dépourvu lorsque leurs plans furent révélés sur la place publique. Les gens les accusaient en disant des gros mots : "sale indépendantiste!" Les Comtois qui ne savait pas qu'on "va chéledentiste" comprenait pas bien les histoires qui trainaient dans la tête de tout le monde, mais ils rigolaient bien et c'était une victoire.
Comme il n'ya avait pas eu mort d'homme et que c'était la fête Aristote était content et il se dit que ma foi, ils étaient quand même bien sympas les Comtois et que la prochaine fois peut-être qui leur laisserait un morceau de Berry ou de Baden, un petit geste quoi... pas vrai Aristote?
Bien sûr c'est une histoire, et comme vous le savez tous les Comtes ne sont que des affabulations d'esprits malades ou imbibés... Very Happy
loicisdumb
à plusieurs jour de vol de pigeon de cette FC qui se battait contre elle même se demandant bien ce qui avait pu arriver, 4 cavaliers qui n'étaient pas les cavaliers de l'apocalypse se baladaient dans Paris.
Alors que le plus petit mais pas le plus jeune d'entre eux faisait le tour des tavernes locales pour y vendre le fruit de l'industrie locale de Mouthe, le glaçon, les autres passaient leur temps à visiter les rues de la plus grande ville du monde connu.
Pendant ce temps, en Franche-comté, le bruit été arrivé (on ne sait comment) à l'oreille des franc-comtois que ces 4 là étaient partis à Paris. Jaloux qu'ils étaient de ne pouvoir visiter la ville lumière, ils se mirent à imaginer les pires catastrophes. Le petit vendeur de glaçon allait surement revenir avec derrière lui la totalité de l'armée française, disait on à droite et à gauche.
Et si le petit homme allait empecher la noble de diète de placer son gouvernement autoritaire et non élu démocratiquement à la tête de leur comté?? Ce serai vraiment une catastrophe que de ne pas être colonisé disait on à droite et à gauche...
Certains autres notables comtois commençait sérieusement à salir leur braies à l'idée de perdre ce qu'ils ont de plus cher au monde: un joli blason doré qui fait super class à porter quand on va dans des réunions avec d'autres notables.
Et pendant ce temps, à Mouthe, les paysans continuaient à tailler la glace locale en prévision de la vente d'autres stock de glaçon qui finiraient peut être dans les verres des Parisiens.... en esperant que la visite du grand petit comte se conclu sur la signature de contrats...